À Montpellier (Hérault), la maman d’un enfant de 9 ans a fait une macabre découverte à son domicile, le 28 janvier dernier. Elle a retrouvé son fils sans vie, pendu dans la salle de bain. Une enquête a été ouverte et pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée.
Le parquet de Montpellier a communiqué sur cette triste affaire ce lundi 3 février, déclarant que si la piste du suicide n’était pas écartée, elle n’était pas non plus privilégiée. La découverte de l’enfant, pendu à la fenêtre au moyen d’une ceinture de judo, a été faite par la mère de famille ce mardi 28 janvier aux environs de 22 heures, rapporte France 3 Occitanie.
La thèse du suicide n’est pas privilégiée
Malgré les interventions « rapides » des voisins et du SAMU, la jeune victime n’a pas pu être réanimée et son décès a été prononcé vers 23 heures. Une enquête a été ouverte par le Service local de police judiciaire (SLPJ) de Montpellier, afin de déterminer les circonstances de ce drame.
Selon le procureur, « l’autopsie réalisée n’a pas mis en évidence d’anomalie laissant supposer l’intervention d’un tiers ». Mais l’affaire reste cependant complexe car si, selon le parquet, « l’hypothèse d’un acte suicidaire ne peut bien évidemment être écartée », aucun élément de contexte ne permet de privilégier cette piste non plus, et ce pour différentes raisons.
Un jeu aux « conséquences dramatiques » ?
L’enfant vivait « dans un environnement parental et éducatif épanouissant », ont en effet révélé les « minutieuses investigations » réalisées par le SLPJ de Montpellier, comme l’a expliqué dans son communiqué Fabrice Bélargent, le procureur de la République de Montpellier.
Ce dernier a également souligné que la situation du jeune garçon « n’a jamais fait l’objet d’aucun signalement aux services sociaux » d’une part et d’autre part, « aucun harcèlement le concernant n’a été mis en évidence ». « Le décès pourrait tout autant trouver son origine dans un jeu ayant entraîné des conséquences dramatiques », a conclu le parquet de Montpellier.
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