Au moins 406 policiers et gendarmes ont été blessés lundi en France, dont « une vingtaine » à Paris, lors des manifestations du 1er mai, a indiqué mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ajoutant que 540 personnes avaient été interpellées dans le pays, dont 305 dans la capitale.
Un tel nombre de forces de l’ordre blessées « un 1er mai, c’est extrêmement rare », a poursuivi le ministre de l’Intérieur, en « condamnant fermement ces violences ». Parmi la vingtaine de policiers blessés à Paris figure un membre d’une « compagnie d’intervention » blessé « gravement » par un cocktail molotov. « Il a le visage et les bras brûlés, son pronostic vital n’est pas engagé », a précisé M. Darmanin qui s’exprimait à la préfecture de police de Paris. Après cet épisode, le 2ème district de la police judiciaire parisienne a été saisie d’une enquête de flagrance pour « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique », a indiqué le parquet de Paris.
Un #policier en feu à #Paris!
Combien de temps allons nous supporter ces factieux en noir qui prennent en otage notre démocratie?
Le #1erMai est la #fetedutravail, pas des casseurs!
Soutien à nos collègues #policiers et nos camarades #gendarmes.
A #Paris, déjà 30 interpellations. pic.twitter.com/nXLNq43Jdg— Matthieu Valet (@mvalet_officiel) May 1, 2023
Des drônes pour contrer la violence de l’ultragauche
Appelant à « des sanctions fermes contre ceux qui s’en sont pris aux policiers et aux gendarmes et aux biens publics », Gérald Darmanin a également dénoncé la présence de « l’ultragauche, des personnes que l’on qualifie de black blocs » dans les cortèges. « J’espère qu’on aura les moyens techniques de pouvoir continuer à combattre cette violence. C’est le cas des drones et je m’en félicite, c’est la première journée où on a évité des drames grâce à ces drones », a-t-il affirmé. L’usage des drones par les forces de l’ordre, permis par un décret récent, a été contesté devant plusieurs tribunaux administratifs par des organisations de défense des libertés.
Le syndicat de police Alliance a lui dénoncé un « 1er mai apocalyptique ». « Une nouvelle loi anti-casseurs s’impose », a dit le syndicat. « Combien de temps encore faudra-t-il accepter ça ? », a aussi lancé Unité SGP Police-FO, l’autre syndicat majoritaire. « Combien de blessés et de drames dans nos rangs, avant de doter les policiers d’outils légaux interdisant à ces criminels d’accéder à toute manifestation ou rassemblement ? », dit encore le syndicat dans un communiqué.
Une nouvelle loi anti-casseurs s’impose ! Le corollaire du droit fondamental de manifester est de pouvoir le faire en toute sécurité pour TOUS. pic.twitter.com/edGgFlh1KY
— ALLIANCE PN (@alliancepolice) May 1, 2023
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.