Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra le week-end prochain en Chine, une visite qui avait été reportée en février à la suite de l’incursion d’un ballon chinois dans l’espace aérien des États-Unis, ont annoncé vendredi des responsables américains.
M. Blinken devrait atterrir le 18 juin à Pékin. Ce serait la première visite d’un haut diplomate américain en Chine depuis le voyage de son prédécesseur Mike Pompeo en octobre 2018, ont précisé ces responsables qui ont requis l’anonymat. Sa visite n’a pas encore été officiellement annoncée par le département d’État américain.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, avait récemment déclaré que Washington communiquerait « dans un avenir proche » au sujet des voyages de hauts responsables américains, sans toutefois donner plus de détails.
En novembre dernier, pour la première fois depuis l’entrée Joe Biden à la Maison Blanche, le président américain et son homologue chinois Xi Jinping s’étaient rencontrés lors du sommet du G20 en Indonésie. Les deux dirigeants avaient accepté de coopérer sur certains dossiers lors de leurs échanges.
Les tensions perdurent à propos de Taïwan
Les relations entre les deux puissances s’étaient à nouveau tendues en février après le survol du territoire américain par un ballon considéré comme espion par Washington. M. Blinken avait alors annulé à la dernière minute son voyage en Chine.
Toutefois, les deux camps ont récemment cherché à jouer la carte de l’apaisement, notamment à l’occasion d’une réunion à huis clos qui s’est tenue en mai à Vienne entre le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, et le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi.
Mais malgré la promesse américaine d’un « dégel », les deux pays continuent de croiser le fer sur les questions de Taïwan, des revendications territoriales chinoises en mer de Chine ou encore celle stratégique des puces électroniques.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.