Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a rappelé samedi que le Royaume-Uni est signataire de la convention interdisant la production et l’usage d’armes à sous-munitions, au lendemain de l’annonce par les États-Unis de leur intention de livrer à l’Ukraine ces armes controversées.
« Le Royaume-Uni est signataire d’une convention qui interdit la production et l’utilisation d’armes à sous-munitions et décourage leur utilisation », a affirmé Rishi Sunak, dans une déclaration à des médias britanniques en marge d’un déplacement électoral.
« Nous continuerons de faire notre part pour soutenir l’Ukraine contre l’invasion » russe, a-t-il ajouté, rappelant que le Royaume-Uni a livré à Kiev beaucoup d’armes, dont des chars lourds et des missiles de longue portée.
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi avoir pris la « décision très difficile » de livrer des armes à sous-munitions à l’Ukraine « à court de munition », suscitant l’embarras en Europe et de fortes critiques d’ONG.
Des armes controversées
Ces armes sont interdites dans nombre de pays, notamment européens, signataires de la Convention d’Oslo de 2008, dont ni les États-Unis ni l’Ukraine ne sont parties prenantes.
Leur usage est très controversé car elles peuvent disperser jusqu’à plusieurs centaines de petites charges explosives, et sont accusées de faire beaucoup de victimes civiles collatérales.
? Voici les effets des armes à sous-munitions que Joe #Biden a décidé de transférer à l’#Ukraine. Les premières victimes seront les civils, en masse.
Quel terrible aveu d’échec de la part de l’#Otan et des ??.#Ukraine #russie #Poutine #Zelensky #Wagner #Prigozhin #Prigojine pic.twitter.com/57rl1L1Um6
— Bruno de G. (@B_F_DeGraeve) July 8, 2023
Joe Biden doit s’entretenir lundi à Londres avec Rishi Sunak pour une visite éclair avant de se rendre au somment de l’Otan à Vilnius. Il rencontrera également le roi Charles III.
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