Une femme a été escortée hors d’un avion et placée en garde à vue par la police de Floride après avoir simulé un malaise dans le but d’obtenir un meilleur siège dans l’avion le matin du 29 novembre, selon de multiples rapports.
La femme se trouvait à bord d’un vol American Eagle qui reliait Pensacola à Miami au moment de l’incident, et dans l’heure qui a suivi le décollage, l’avion a du fait demi-tour pour retourner à Pensacola afin d’aider la femme qui prétendait avoir un problème médical, selon CTV News.
Le Providence Journal a rapporté que la passagère, qui n’a pas été nommée par les autorités, a informé l’équipage qu’elle avait des difficultés à respirer et, croyant que la femme souffrait d’une urgence médicale, ils ont fait demi-tour vers 6 h 26. CTV News a rapporté que c’est pendant le vol que la passagère a demandé d’obtenir un siège plus grand, puis s’était plainte d’un grave malaise, aussitôt après que l’équipage l’ai informé ne pas pouvoir lui offrir une meilleure place que celle qu’elle occupait.
Dans une déclaration à Simple Flying, American Airlines a dit : « Le[29 novembre], le vol 3508 d’American Eagle est retourné à Pensacola à cause d’un passager qui avait demandé des soins médicaux. Le vol a décollé à 5 h 43 et a atterri à Pensacola à 6 h 26 et s’est rendu à la porte d’embarquement. Tous les passagers sont descendus normalement par la porte d’embarquement principale et la passerelle. »
L’équipage a avisé le contrôle au sol de l’incident et une fois au sol, la passagère a refusé de descendre de l’avion. Les derniers passagers ont été priés de quitter l’avion afin que la police puisse embarquer et emmener la passagère au poste, selon Simple Flying.
« La passagère a par la suite été évacuée par les forces de l’ordre et le personnel médical, et le vol a redécollé à 7 h 41 du matin », peut-on lire dans le communiqué.
Le Daily Mail a rapporté que la passagère avait admis avoir simulé la maladie afin d’obtenir un meilleur siège et qu’elle avait été placée en garde à vue en vertu de la loi Baker qui stipule que les autorités sont autorisées à détenir et à interroger toute personne qui représente une menace imminente pour elle-même et pour autrui.
Mike Wood, agent d’information publique de la police de Pensacola, a également déclaré que la femme avait été arrêtée en raison de certaines choses qu’elle avait dites lors d’un échange entre elle et les autorités, a rapporté le Daily Mail. Il a dit qu’aucune accusation n’avait encore été portée, mais qu’il pourrait y en avoir par la suite.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.