Sept femmes d’une même famille ont créé un bel héritage en portant la même robe de mariée pour leur noce : une robe achetée à l’origine dans un magasin de l’Ohio en 1940 pour 19 dollars de l’époque.
Après ses fiançailles, Joyce Janczak, originaire de l’Ohio et benjamine d’une fratrie de 11 enfants, se demandait ce qu’elle allait porter pour son mariage à l’église en 1981, lorsqu’elle a interrogé sa mère au sujet de sa robe de mariée. Étonnamment, sa mère avait encore sa robe dans un placard, sur une étagère en hauteur, pliée dans du papier de soie dans une vieille boîte.
« C’était si amusant de la sortir et de l’essayer », a confié Joyce à Epoch Times. « Malheureusement, elle était trop petite et il fallait l’ajuster à ma taille, mais nous connaissions une dame qui pouvait le faire. »
La mère de Joyce a indiqué que plusieurs de ses sœurs avaient emprunté la robe achetée pour leur propre mariage à l’époque de la Grande Dépression et de la Seconde Guerre mondiale.
« Je suis une personne très sentimentale », a-t-elle admis.
Joyce était ravie de pouvoir porter cette robe en satin à manches bouffantes, avec des boutons en satin dans le dos et un décolleté en cœur.
En 41 ans, le tissu de la robe avait « vieilli jusqu’à devenir ce qu’on appelle du satin clair », explique Joyce. Deux colonnes de dentelle allant de l’épaule à la traîne s’étaient également détériorées. Joyce a donc fait remplacer la dentelle et ajouter des panneaux de tissu sur les côtés et au bas de la robe pour qu’elle soit à sa taille.
Joyce se souvient de ce jour spécial : « En descendant l’allée avec mon père, je me suis sentie aimée et choyée. J’étais très proche de ma mère et je l’admirais beaucoup, et comme elle et mon père ont eu un si beau mariage, je savais que porter la robe de ma mère était une bénédiction pour mon mariage. »
Toutes les femmes qui avaient porté la robe auparavant étaient présentes au mariage de Joyce, à l’exception de sa tante Fran, décédée avant la naissance de Joyce.
Joyce, qui a travaillé pour le gouvernement puis est devenue mère au foyer, a eu quatre enfants. Tandis que ses enfants grandissaient et allaient à l’école, Joyce est retournée travailler dans le département d’éducation religieuse de leur église.
Cependant, après le début de la pandémie, Joyce a pris sa retraite.
En 2022, la fille de Joyce, Carissa Janczak, s’est fiancée à son mari, Chase Harter. Le couple avait prévu de se marier à l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours de Grove City, mais Carissa voulait garder le secret sur le choix de sa robe.
« Je savais que je voulais porter la robe de mariée de ma mère et lui en faire la surprise. Je ne savais pas comment j’allais m’y prendre, ni où se trouvait la robe à ce moment-là, mais je savais que je voulais que cette robe et que ma grand-mère m’accompagnent. C’était une question de valeur sentimentale. »
Carissa, âgée de 31 ans, professeure adjointe à la faculté d’optométrie de l’université d’État de l’Ohio, a découvert que sa belle-sœur Lydia avait la robe. Ensemble, elles ont élaboré un plan pour moderniser la robe en secret avec l’aide de la meilleure amie de Joyce, la couturière experte Jill Standeford. Carissa a même désactivé ses services de localisation pendant les essayages clandestins de la robe pour que sa mère ne sache pas où elle se trouvait.
« Nous avons décidé de faire une robe sans manches », a expliqué Carissa. « Le seul problème, c’est que je doutais que Jill puisse garder le secret ! Une partie de moi avait peur qu’elle vende la mèche, parce qu’elle savait à quel point ma mère serait heureuse et émue par cette histoire. »
Le travail sur la robe a permis à Carissa de se distraire du stress d’une nouvelle maison, de son travail et de l’organisation du mariage ; et cela l’a ramenée à sa famille et à ce qui était important.
« J’avais l’impression d’avoir un porte-bonheur pour mon mariage, car les merveilleuses femmes qui ont porté cette robe avant moi ont placé la barre très haut », a-t-elle souligné. « J’avais l’impression que ma mère et ma grand-mère m’entouraient d’amour et de câlins, des câlins que je ne pourrais pas recevoir physiquement de ma grand-mère parce qu’elle est décédée en 2016. »
Lorsque Joyce a vu pour la première fois Carissa descendre l’allée au bras de son père, elle a été surprise car sa fille ne portait pas la simple robe blanche qu’elle lui avait laissée dans la chambre nuptiale.
« J’ai été transportée dans le temps et émue aux larmes », s’est exclamée Joyce. « Je pleure encore quand je pense à ce moment. J’ai immédiatement reconnu la robe, parce qu’elle était si différente de ce qu’elle avait annoncé porter. »
Plus tard, Carissa m’a raconté que lorsque son père est venu la chercher pour l’accompagner dans l’allée, elle lui a demandé : « Papa, tu reconnais cette robe ? » Il lui a répondu : « La seule personne qui était plus belle dans cette robe, c’était ta mère. »
Après le mariage de sa fille, Joyce a commencé à faire des recherches sur les 88 ans d’histoire de la robe de mariée en satin.
Elle raconte : « Les cinq premières mariées portaient le même voile. Au bout de 30 ans, le voile s’était gravement détérioré et je ne pouvais plus le porter. J’ai porté un voile fait par ma couturière et Carissa a porté un voile fait par Jill. »
Selon Joyce, Jill était fascinée par tous les points de couture qu’elle a trouvée dans les différentes nuances de blanc. Selon elle, ces points de couture témoignaient des différents endroits que les autres femmes avaient dû modifier pour pouvoir porter la robe.
Après avoir recueilli auprès de ses cousins des photos de la robe de mariée et de ses nombreuses apparitions, Joyce a demandé à sa belle-sœur, Sharon Mitchell, de « faire sa magie » en les compilant pour un collage : « Une robe, sept mariées ». Joyce a partagé cette histoire unique sur Facebook à l’occasion du premier anniversaire de mariage de Carissa et Chase.
« Quel bel héritage ! » s’est-elle exclamée.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.