Le gouvernement va créer 5.900 places d’hébergement dédiées aux réfugiés et aux demandeurs d’asile dans différents centres d’accueil et d’hébergement d’urgence, selon le projet de budget 2023 dévoilé lundi, qui prévoit une hausse de 6% de l’enveloppe « immigration, asile et intégration ».
Les crédits de cette mission progressent de 113 millions d’euros par rapport à 2022 pour atteindre 2,01 milliards d’euros et doivent notamment permettre l’ouverture de 2.500 places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile, selon les documents budgétaires de Bercy.
Cela représente une forte accélération comparé à 2022, lorsque 900 places d’hébergement supplémentaires ont été créées.
« Des moyens importants sont consacrés à l’ouverture de places d’hébergement pour les réfugiés, avec + 1.000 places en centres provisoires d’hébergement (CPH) », écrit Bercy dans ce document. « En outre, 900 places seront créées dans le dispositif d’hébergement d’urgence (HUDA) en Outre-mer, 1.500 places en centres d’accueil et d’examen des situations (CAES) et 2.500 places en centres d’accueil pour demandeur d’asile en attente d’une décision de l’Ofpra », organe chargé d’attribuer le statut de réfugié.
Le gouvernement rappelle dans son projet de budget 2023 que « près de 30.000 places d’hébergement ont été créées en faveur des demandeurs d’asile et des réfugiés » depuis 2017 et le premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
.@BrunoLeMaire vise, au travers du #PLF2023, « le soutien à la croissance, la réduction des dépenses et les réformes de structure ». >> « Le ‘quoiqu’il en coûte’ serait une faute économique en période d’inflation ». #Budget #DirectAN pic.twitter.com/GMKHV8LLP6
— LCP (@LCP) September 26, 2022
Aucune dépense qui ne serait pas « financée à l’euro près »
Le ministre de l’Économie Bruno le Maire a affirmé que « la France est à l’euro près » en présentant le projet de budget pour 2023 devant les journalistes.
« Je veux tracer une ligne rouge », a-t-il prévenu: « Aucune nouvelle dépense » ne pourra être introduite au cours du débat parlementaire si elle n’est pas « financée à l’euro près », a mis en garde le ministre.
Dette: la France compte emprunter 270 milliards d’euros sur les marchés en 2023, un record
L’Etat français compte lever 270 milliards d’euros de dette sur les marchés financiers en 2023, un record après 260 milliards d’euros en 2021 et 2022, a annoncé le même jour l’Agence France Trésor en marge de la présentation du budget.
En 2023, l’Etat doit trouver 305,5 milliards d’euros, contre 306 en 2022. Si le chiffre est stable, la France ne peut toutefois plus compter sur la trésorerie de précaution constituée en 2020. La baisse du déficit de l’Etat (qui doit être ramené de 172,6 en 2022 à 158,5 milliards d’euros en 2023), est également contrebalancée par la nécessité de renouveler de précédents emprunts qui arrivent à échéance en 2023.
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