Il y a quelques jours, Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait « emmerder les non-vaccinés ». Il semble que plusieurs dirigeants dans le monde se sont donné le mot en mettant en place des sanctions contre les personnes non-vaccinées. Certaines de ces sanctions auraient pu être imaginées dans un film futuriste, mais non, il s’agit de la réalité en cette année 2022.
Au Pakistan, la province du Pendjab peut aller jusqu’à bloquer les cartes SIM des non-vaccinés, ce qui signifie l’isolement numérique de ces personnes, dans ce pays où l’accès à Internet se fait presque uniquement via le téléphone portable, rapporte Marianne.
Dans certaines régions de l’Indonésie, c’est le permis de conduire qui sera refusé aux personnes non-vaccinées, alors qu’ailleurs dans le pays, les sanctions peuvent aller de la coupure des aides sociales à une amende de 290 € dans la capitale de Jakarta. Dans cet archipel, cette somme est l’équivalent du revenu mensuel moyen par habitant.
Sanctions financières
Les pays qui imposent une amende aux personnes qui refusent de se faire injecter le vaccin sont de plus en plus nombreux. Ainsi, l’Autriche a adopté l’obligation vaccinale à toute personne de 14 ans et plus depuis le 19 novembre dernier. Les sanctions commenceront à être imposées à partir du 16 mars prochain pour laisser le temps à la population de se conformer avec les nouvelles exigences : 600 euros d’amende à payer tous les trois mois, somme qui pourra monter à 3 600 euros en cas de non-paiement.
En Italie, à partir du 15 février prochain, les personnes de plus de 50 ans qui ne travaillent pas s’exposent à une amende de 100 euros. Quant à celles qui sont encore en activité, dans la même tranche d’âge, si elles ne sont pas en mesure de présenter leur passe vaccinal, elles risqueront une amende pouvant aller de 600 à 1 500 euros, en plus d’une suspension de salaire, indique France 3.
Toujours en Europe, la Grèce a annoncé une amende de 100 euros pour ceux qui n’auront toujours pas reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19 le 16 janvier, date à laquelle l’obligation vaccinale entre en vigueur.
Quant au Vatican, le plus petit état du monde a aussi été le premier à rendre la vaccination obligatoire, sous peine de licenciement ou d’amende.
De l’autre côté de l’océan, le Canada a décidé de toucher au porte-monnaie des personnes qui refusent de se faire vacciner en les privant de leurs indemnités chômage. Toutefois, la mesure ne s’appliquera pas pour ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales.
Pas d’alcool et bientôt plus accès aux services non essentiels
Chaque province canadienne pouvant aller encore plus loin dans l’adoption de ces mesures, le Québec a annoncé que la présentation du passeport vaccinal sera obligatoire à partir du 18 janvier pour acheter de l’alcool dans les succursales de la Société des Alcools du Québec (SAQ), la société qui contrôle la vente d’alcool dans toute la province. La même mesure s’applique pour acheter du cannabis dans les succursales de la SQDC, gérées par la même société. L’obligation sera aussi en vigueur pour récupérer ses commandes en ligne.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec a par ailleurs annoncé que le passeport vaccinal sera bientôt étendu à « l’ensemble des services non essentiels », ce qui signifie que les personnes non vaccinées n’auront plus le droit d’aller chez le coiffeur ou dans un centre commercial. Le passeport vaccinal sera aussi bientôt étendu à trois doses dès que possible.
Hospitalisation à ses frais
À Singapour, l’un des pays les plus vaccinés au monde, la menace envers les non vaccinés prend une autre forme : ceux qui font le choix de ne pas recevoir le vaccin n’ont tout simplement plus le droit de travailler depuis le 1er janvier 2022. Ils doivent par ailleurs payer eux-mêmes leurs frais médicaux depuis le 8 décembre 2021 s’ils sont hospitalisés pour cause de Covid-19. Une hospitalisation peut coûter entre 2 800 et 16 200 € (en soins intensifs) environ par semaine dans ce pays.
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