Des premiers tests antigéniques pour dépister le virus chinois ont été menés lundi dans un lycée parisien, avant d’être déployés dans les jours à venir dans une trentaine de lycées d’Ile-de-France, puis étendus à tout le pays.
« L’idée est de casser la chaîne de contamination mais aussi évoquer les gestes barrières, toujours importants même quand on est testé négatif », a expliqué le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer en déplacement au lycée Emile-Dubois à Paris XIVe où se tenait une opération pilote de tests antigéniques.
#Covid19 : pour @vpecresse, les infirmières scolaires doivent pratiquer des tests sur les lycéens#DirectIDF #Lycees https://t.co/qYB2rlDBww
— Martinel Pierre-Valentin ⭐? (@MARTINELPV) November 22, 2020
Ces opérations vont se dérouler sur plusieurs semaines dans une trentaine de lycées répartis sur l’ensemble de la région Île-de-France.
Pour le ministre, il s’agit d’« une opération très importante conçue avec les autorités de santé, parce qu’elle permet d’avoir une logique de tests approfondie dans les lycées de France ». « On voit des lycéens volontaires (…) qui voient très bien l’intérêt de faire ça, on voit des personnels qui se sont aussi portés volontaires, des étudiants en médecine qui viennent de la réserve sanitaire, c’est une très bonne chose », s’est-il réjoui.
« Toutes les personnes testées positives aujourd’hui vont donner leurs sujets contact, elles seront accompagnées pour être suivies dans la durée avec comme première règle de se mettre à l’isolement », a dit de son côté le directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Ile-de-France, Aurélien Rousseau.
« On doit encore progresser sur la manière de parler aux gens de la situation dans laquelle ils sont, car devoir être isolés quand on a 18 ou 65 ans ce ne sont pas les mêmes enjeux », a-t-il souligné, ajoutant que dans le cas du dépistage en lycée, « il n’y a ni jugement, ni flicage ».
Un peu plus loin dans la salle, Eva, 19 ans, en troisième année de faculté de médecine et vêtue d’une combinaison blanche, d’un masque et de gants, vient de faire un prélèvement à une jeune fille. « Ca se passe très bien. On sent que les lycéens sont à l’aise car nous avons presque le même âge », témoigne-t-elle. Sur une cinquantaine de prélèvements effectués, un seul s’est révélé positif depuis 08H00.
« Le fait de pouvoir donner le résultat dans le quart d’heure soit à des enseignants ou des élèves, de pouvoir leur expliquer ce qu’est un résultat négatif, positif, quelles peuvent être les conséquences, comment se protéger, comment protéger les autres, est très important », a précisé le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch.
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