Le laboratoire français Sanofi a indiqué ce mardi 28 septembre qu’il n’ira pas en phase 3 d’essais pour son vaccin à ARN messager contre le Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
Malgré des résultats intermédiaires positifs pour la phase 1-2 de l’essai de son vaccin à ARN messager, Sanofi juge que celui-ci arriverait trop tard sur le marché, alors que 12 milliards de doses de vaccins anti-Covid auront été produites au total d’ici la fin de l’année.
Les résultats de la phase 3 sur son autre vaccin, fondé sur une protéine recombinante et développé avec le britannique GSK, sont quant à eux toujours attendus avant fin 2021.
« Pas de besoin d’avoir un autre vaccin à ARN messager »
Les données initiales de l’essai mené sur la technologie de l’ARN messager montrent une séroconversion, c’est-à-dire la fabrication d’anticorps, chez 91% à 100% des participants, deux semaines après la deuxième injection, indique Sanofi.
Avec cette technologie, le laboratoire voulait évaluer la capacité à engendrer une réponse immunitaire. « Or, celle-ci est forte », a commenté Thomas Triomphe, le vice-président de la branche vaccins de Sanofi. L’entreprise française travaillait depuis mars 2020 avec Translate Bio sur ce vaccin, et a même racheté début août cette biotech américaine pour quelque 2,7 milliards d’euros.
Toutefois, « le besoin n’est pas de créer de nouveaux vaccins Covid-19 à ARN, mais d’équiper la France et l’Europe d’un arsenal de vaccins à ARN messager pour une prochaine pandémie, pour de nouvelles pathologies », ajoute Thomas Triomphe. Par conséquent, Sanofi ne développera pas de phase 3 pour ce vaccin, car « il n’y a pas de besoin de santé publique d’avoir un autre vaccin à ARN messager », poursuit-il.
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