Meilleure sabreuse de la planète, la Française Sara Balzer s’est dite « fière » d’avoir « répondu présent » pour ses premiers Jeux olympiques, en décrochant la médaille d’argent, battue en finale par sa compatriote Manon Apithy-Brunet, lundi au Grand Palais de Paris.
« Ça a été une très bonne saison d’un point de vue de l’escrime. Je ne suis pas descendue du podium depuis 9 ou 10 compétitions. C’est assez exceptionnel. Je suis très fière de moi », a souligné Sara Balzer en zone mixte après avoir récupéré sa médaille devant 8.000 personnes.
Sur le circuit international, elle n’est descendue du podium qu’une seule fois depuis le 17 mars 2023, et une victoire, le premier de ses six succès, en Coupe du monde à Sint-Niklaas. Son seul petit accroc, sa cinquième place aux Mondiaux-2023 à Milan.
L’objectif, était l’or, mais je suis très fière de moi, très contente
« Après, il y a eu beaucoup de pression aussi. En tant que favori, on nous attend. Il faut être là, il faut ramener une médaille. Ça n’a pas toujours été facile à gérer, cette pression supplémentaire et le fait d’arriver favori. Je suis très contente d’avoir répondu présent pour mes premiers Jeux », a ajouté la Strasbourgeoise de 29 ans.
« L’objectif, c’était l’or, mais je suis très fière de moi, très contente. J’ai répondu présent, j’étais au rendez-vous, je ramène une médaille d’argent et je suis très heureuse », a-t-elle précisé.
Lundi, sous la verrière du Grand Palais et poussée par le public français, Balzer a survolé son tableau, jusqu’à la finale où elle s’est inclinée contre Manon Apithy-Brunet.
« Au final, quand on se rencontre en finale, c’est que tout va bien, on sait qu’à la fin, ça va finir par une victoire française, en plus au Grand Palais, aux Jeux, à Paris. Je pense qu’on peut difficilement demander mieux. Donc je suis très contente d’avoir partagé cette finale », a souligné Sara Balzer.
Finale 100% française oblige, le public s’est montré plus neutre dans ses encouragements, alors que les deux sabreuses étaient comme toujours dans un duel entre deux escrimeuses d’un même pays sans entraîneur dans le box.
« C’était troublant d’avoir le public à fond derrière soi tout le long de la journée, et là, on sentait qu’il était un peu mesuré parce qu’il ne voulait pas trop prendre parti », a glissé la sabreuse, qui partira en quête de l’or par équipes, avec Apithy-Brunet, Cécilia Berder et la remplaçante Sarah Noutcha.
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