La surpopulation de chiens errants entraîne de nombreuses naissances de chiots qui, en général, souffrent des intempéries, de la faim et de la détresse. Mais pour éviter ces histoires tristes, une jeune femme intelligente et bienveillante a eu une initiative qui pourra améliorer à jamais la vie de nombreux chiens de rue.
Sheila Irais Peña, étudiante au doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire et d’élevage de l’université autonome du Mexique (UNAM), a mené une expérience avec un médicament naturel inséré dans des croquettes pour chiens, dans le but de les stériliser de manière non invasive, selon le site Gatitos y Perritos Chidos.
« Nous en sommes à la phase expérimentale, notre idée est de trouver une solution qui ne soit pas nocive pour les chiens, ni invasive comme la stérilisation chirurgicale, en plus, il existe aussi d’autres moyens de stériliser les chiens qui peuvent causer des problèmes », a indiqué l’étudiante.
En réalité, le problème des chiens errants est une question sensible qui devient de plus en plus importante dans les affaires politiques de tous les pays du monde, et cette initiative sera d’une grande aide pour permettre à tant de chiens, qui ont tendance à se reproduire sans interruption, de mener une vie plus saine.
La jeune femme affirme que cette méthode pourrait non seulement réduire la population de chiens errants, mais aussi résoudre un problème de santé publique. On estime que chaque jour, un chien sans-abri produit 400 grammes de crottes et 800 millilitres d’urine.
Rien que dans la ville de Mexico, le chiffre dépasse 1,2 millions de chiens vivant dans la rue, dont 70 % ont été abandonnés par leurs propriétaires, selon la Brigade de surveillance animale du Secrétariat de la sécurité citoyenne, rapporte le journal Publimetro. La production de déchets des chiens errants de la capitale mexicaine représente donc presque une demi-tonne de déchets par jour, soit 182 tonnes par an.
Dans le laboratoire de biologie moléculaire et de régulation endocrinienne intramoléculaire de l’université autonome du Mexique, Sheila a expliqué que l’idée de son invention est de contrôler la population canine par l’alimentation avec des hormones sexuelles telles que la progestérone et les androgènes (respectivement pour les femelles et les mâles) visant à inhiber deux « chaleurs » par an pour chaque chien.
L’idée est née parce que les méthodes existantes, comme la stérilisation chirurgicale, sont invasives et coûteuses, soit pour le gouvernement, soit pour les propriétaires d’animaux.
Le Dr Héctor Serrano, chef du laboratoire où travaille Sheila, a souligné que l’objectif est de faire avec les chiens ce qu’on fait déjà avec les pigeons et les chauves-souris, c’est-à-dire leur fournir de la nourriture, parce que c’est le moyen le plus facile d’empêcher les chiens errants de se reproduire, selon Unimedios.
Les animaux sont une partie essentielle de notre monde, c’est pourquoi ils méritent d’être traités avec amour et que nous prenions soin de leur vie.
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