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Une femme désignée comme « la plus belle policière d’Allemagne » est obligée par ses supérieurs de choisir entre être policière ou mannequin

décembre 16, 2018 18:32, Last Updated: avril 5, 2019 19:46
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Une femme surnommée « la plus belle policière d’Allemagne » s’est fait dire qu’elle devait choisir entre être officier de police ou mannequin.

Adrienne Koleszar, 34 ans, de Dresde, était essentiellement appelée la « plus belle policière » il y a plusieurs années, selon les médias allemands locaux.

Depuis, elle est devenue un modèle d’Instagram et a rassemblé 550 000 adeptes sur le site Web des médias sociaux. Elle a indiqué qu’elle aura également sa propre émission de télévision en Allemagne.

Plus tôt en 2018, elle a reçu un congé sans solde de 6 mois de la police locale de Dresde et on lui a dit de revenir le 1er janvier 2019, a rapporté Merkur.de, selon une traduction. « Je ne recevrais aucune compensation de l’État libre de Saxe, je ne vivrais que de mes économies et de mes activités dans les médias sociaux », a-t-elle déclaré, selon le Daily Mail.

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Elle doit prendre une décision d’ici le lundi 10 décembre, a indiqué Merkur.de. « J’aimerais bien faire les deux », a-t-elle dit, mais elle a laissé entendre que ce n’était peut-être pas faisable.

L’État de Saxe, d’où elle est originaire, a besoin d’officiers et vise actuellement à pourvoir 1 000 postes vacants, a indiqué Merkur.de.

« Je veux demeurer policière, j’aime travailler dans la rue, j’aime aider les gens, mais j’aime aussi les médias sociaux », a-t-elle dit, ajoutant que « je ne veux pas perdre le poste… je veux trouver un juste milieu que mon employeur peut soutenir ».

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Mais, « Mme Koleszar n’a pas encore pris de décision quant à son avenir dans la police », a déclaré un porte-parole de la police à Merkur.de.

L’agente Koleszar est la fille d’un métallurgiste hongrois et d’un ingénieur allemand et a grandi à Freital, en Saxe. Après avoir terminé ses études primaires, elle a obtenu son diplôme d’études secondaires et a étudié la comptabilité avant de travailler comme commis à la Saxon Development Bank.

C’est là qu’elle s’occupait des subventions de démarrage et des microcrédits. « À un moment donné, le travail au bureau est devenu trop monotone pour moi », a-t-elle dit, ajoutant que c’est là qu’elle est devenue officier.

« Il a fallu environ 30 ans pour comprendre comment la forme physique et la nutrition peuvent mener à une vie plus heureuse », dit-elle. « Mon exemple montre qu’il n’est jamais trop tard pour changer. »

Le côté obscur d’Instagram ?

La Royal Society for Public Health (RSPH) s’est associée au Young Health Movement dans le cadre d’une étude sur l’impact des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes, et a constaté qu’Instagram pourrait être le réseau social le plus dommageable sur le plan psychologique.

Les organisations ont mené une enquête auprès de près de 1 500 jeunes vivant au Royaume-Uni, leur demandant de classer les plateformes de médias sociaux les plus populaires en fonction de « leur impact sur des aspects de la santé et du bien-être tels que la qualité du sommeil, la dépression, l’anxiété, l’image corporelle, les relations réelles et la peur de manquer quelque chose ».

Leur rapport, #StatusofMind, inclut un « tableau de classement » des plateformes de médias sociaux basé sur les réponses au sondage, classant les plateformes selon leur impact sur la santé mentale des jeunes.

« Les recherches suggèrent que les jeunes qui utilisent beaucoup les médias sociaux – passant plus de deux heures par jour sur des sites de réseautage social comme Facebook, Twitter ou Instagram – sont plus susceptibles de signaler une mauvaise santé mentale, y compris la détresse psychologique – symptômes d’anxiété et de dépression », dit le rapport – pdf. « Voir constamment des amis en vacances ou passer des soirées ensemble peut donner aux jeunes l’impression qu’ils passent à côté de la vie pendant que d’autres en profitent. »

Des silhouettes d’utilisateurs mobiles devant une projection à l’écran du logo Instagram. Illustration photographique prise le 28 mars 2018. (Dado Ruvic/Illustration/Reuters)

Dans le cas d’Instagram, en particulier, « les individus peuvent regarder des photographies et des vidéos qui font l’objet de nombreux achats, montages ou mises en scène et les comparer à leur vie qui semble banale ».

« Les attentes irréalistes établies par les médias sociaux peuvent entraîner les jeunes à trop se centrer sur eux-mêmes, à développer une faible estime de soi et chercher la perfection, ce qui peut occasionner des troubles d’anxiété. L’utilisation des médias sociaux, en particulier l’exploitation simultanée de plus d’un compte de médias sociaux, s’est également révélée liée à des symptômes d’anxiété sociale », a-t-il ajouté.

Pour de nombreux utilisateurs de médias sociaux, le manque de sommeil est un problème grave, selon l’étude.

« De nombreuses études ont montré que l’utilisation accrue des médias sociaux a un lien significatif avec la mauvaise qualité du sommeil chez les jeunes. L’utilisation des médias sociaux sur les téléphones, les ordinateurs portables et les tablettes la nuit avant le coucher est également liée à un sommeil de mauvaise qualité, encore plus que l’utilisation régulière des médias sociaux pendant la journée », dit-il.

Le logo de Facebook apparaissant sur les écrans du Nasdaq Securities Exchange, à New York. (Richard Drew/AP Photo)

Les lumières LED des écrans pourraient interférer avec le sommeil et « bloquer les processus naturels dans le cerveau qui déclenchent des sensations de somnolence, ainsi que la libération de l’hormone du sommeil, la mélatonine », selon l’étude.

En même temps, comme « le partage de photos et de vidéos sur les médias sociaux fait voir aux jeunes un flot pratiquement infini d’expériences que d’autres personnes vivent, cela peut alimenter en eux le sentiment qu’ils sont privés de la vie, tandis que d’autres apprécient la leur, et qui a été décrit comme une ‘compilation des meilleurs moments’ de la vie de leurs amis », dit-il.

La « peur de manquer quelque chose » est liée à un niveau plus élevé d’engagement dans les médias sociaux.

« Plus une personne utilise les médias sociaux, plus elle est susceptible d’en faire l’expérience », ce qu’on appelle la peur de manquer quelque chose, affirment les chercheurs.

Le rapport indique également que certains répondants estiment que les médias sociaux créent une plus grande dépendance que la cigarette ou l’alcool.

« Les médias sociaux ont été décrits comme étant plus toxicomanogènes que la cigarette et l’alcool, et ils sont maintenant tellement enracinés dans la vie des jeunes qu’il n’est plus possible de les ignorer lorsqu’on parle de problèmes de santé mentale chez les jeunes », a déclaré Shirley Cramer, chef du RSPH. « Il est intéressant de voir qu’Instagram et Snapchat se classent au dernier rang pour la santé mentale et le bien-être – les deux plateformes sont très axées sur l’image et il semble qu’elles peuvent être à l’origine de sentiments d’insuffisance et d’anxiété chez les jeunes. »

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