Trois ans après sa traversée de la Manche, l’inventeur Franky Zapata a diffusé jeudi 4 août des images de son nouvel engin volant, une variante de son « Flyboard » qui permettrait d’emporter dans les airs un pilote assis.
Cet aéronef à décollage et atterrissage vertical (VTOL) pourrait atteindre une vitesse de 250 km/h, avec une autonomie d’une quarantaine de kilomètres, a indiqué la société à l’AFP.
Dans la vidéo diffusée jeudi, Franky Zapata vole au-dessus de l’étang de Berre (Bouches-du-Rhône), harnaché dans un châssis léger entouré de dix petits réacteurs, et réalise quelques acrobaties.
Cet appareil appelé « JetRacer », alimenté en kérosène, met l’accent sur « l’agilité » et il est « facile à prendre à main », a souligné M. Zapata.
JETRACER: THE FIRST FLYING CAR AVAILABLE TO THE PUBLIC??
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— Franky Zapata (@frankyzapata) August 4, 2022
Pouvant être « piloté à distance », il est destiné aux forces de secours, à l’armée ou pour des loisirs extrêmes, mais pas pour les déplacements du quotidien.
L’ancien champion du monde de jet-ski s’était illustré le 4 août 2019 en survolant la Manche sur son « Flyboard », une planche volante que cet autodidacte de 43 ans a lui-même inventée.
Une « voiture volante »
Il avait alors annoncé la présentation d’une « voiture volante » pour la fin 2019. Au printemps 2022, une première démonstration sur l’aérodrome de Salon-de-Provence avait été annulée à la dernière minute, faute d’autorisation de la préfecture et de l’aviation civile, selon M. Zapata.
L’entreprise construit actuellement deux autres JetRacers qu’elle veut faire tester à des amateurs, lors d’une campagne aux Etats-Unis. Zapata, qui compte une trentaine de collaborateurs selon son fondateur, prépare aussi pour la fin 2022 un engin volant monoplace qui, hybride, « consomme moins de carburant qu’une voiture roulante ».
Alors que les petits drones envahissent le ciel, le concept de taxi ou de voiture volante fait rêver de nombreux industriels, qui se voient casser les prix du transport aérien avec des appareils légers et autonomes, jusqu’à remplacer les hélicoptères et les avions régionaux.
Les Allemands Volocopter et Lilium, le Français Ascendance, le Chinois Ehang, ou le Britannique Vertical Aerospace sont sur la brèche, avec des aéronefs électriques.
L’américain Wisk, soutenu par Boeing, a annoncé jeudi qu’il allait présenter sa 6e génération de « taxi aérien » au mois d’octobre. Supernal, filiale du coréen Hyundai, compte démarrer les tests de son prototype en 2023 et vise une commercialisation pour 2028, prévoyant un fort développement du marché dans les années 2030.
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