Le 2 novembre dernier, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a déclaré : « Je ne fais pas le lien entre immigration et délinquance mais une partie des étrangers dans les grandes métropoles commettent l’essentiel des actes de délinquance ».
À l’Assemblée nationale, la semaine dernière, Gérald Darmanin s’est exprimé concernant le futur plan d’immigration, se refusant à faire un lien entre immigration et délinquance, mais pointant le cas particulier des grandes villes.
« Aujourd’hui, la part des étrangers sur le territoire national, c’est 7,4%, la part de la délinquance faite par les étrangers… c’est 19% », a‑t‑il martelé, soulignant ainsi que pour tout le territoire national, cette délinquance n’atteint qu’un cinquième des forfaits perpétrés.
Le ministre de l’Intérieur a cependant évoqué le cas des grandes métropoles, mais en omettant de présenter le taux de présence des immigrés dans ces sites. « Nous constatons qu’à Paris et dans les grandes métropoles, en effet, plus de la moitié de la délinquance de voie publique sont faites par des étrangers. »
Rappelant que ces étrangers constituent souvent « des multirécidivistes » dans ces grandes métropoles, Gérald Darmanin est revenu sur les conditions d’expulsion.
« Il ne s’agit pas de tirer des conclusions sur les étrangers, il s’agit de se dire que, ces étrangers qui commettent des actes de délinquance, doivent quitter le territoire national, ils ne doivent pas rester sur le territoire national. C’est pour cela qu’on va lever les protections de la loi qui leur permettent de rester malgré leurs actes de délinquance. »
« Protéger les étrangers qui respectent les règles de la République »
Gérald Darmanin a aussi évoqué ses propres origines étrangères ainsi que son expérience d’élu à Tourcoing, dépeignant une ville « qui a la chance de vivre depuis très longtemps de son industrie textile grâce à la main‑d’œuvre immigrée qui est très travailleuse ».
L’ancien maire de Tourcoing s’est ainsi posé en avocat de la grande majorité de la population d’origine étrangère, rappelant ce que des administrés lui déclaraient : « Les gens croient tous que nous sommes comme eux, alors que nous respectons les règles de la République, on veut élever nos enfants dans les règles de la République… Nous ne partageons pas la culture du crime et du délit qu’une petite partie d’étrangers commettent… »
Le ministre de l’Intérieur a ainsi déclaré faire preuve de fermeté, « non pas pour faire plaisir à tel ou tel parti politique » ou » pour faire plaisir aux Français », mais « pour protéger les étrangers qui sont très nombreux et qui respectent les règles de la République ».
Il a conclu ainsi : « Nous jugeons les étrangers pour ce qu’ils font et non pas pour ce qu’ils sont ».
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