Six personnes, soupçonnées d’avoir volé 130 voitures, ont été arrêtées ce mardi 16 mars. Ces vols ont été commis entre juillet 2020 et mars 2021 en l’Île-de-France et ils concernaient principalement des voitures de marque Peugeot.
La police a mis la main sur six voleurs présumés de voitures âgés entre 20 et 30 ans, ce mardi 16 mars entre 5 et 6 heures du matin, rapporte Actu.fr. Trois d’entre eux ont été arrêtés à Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne), deux autres à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis) ainsi qu’à Franconville (Val-d’Oise). Le sixième était déjà en prison, il a dû être extrait de sa cellule pour les besoins de l’enquête, précise le journal.
L’un des six suspects écope de 105 heures de travaux d’intérêt général. Il n’était pas vraiment impliqué dans le vol des voitures, son rôle n’ayant été limité qu’à conduire les véhicules. Quatre autres ont été incarcérés et le dernier a été placé sous contrôle judiciaire. Les cinq comparaîtront devant le juge, une audience étant prévue le 7 mai.
?? Interpellés par la police pour avoir volé 130 voitures en Île-de-France, revendues en Afrique pour 3 millions https://t.co/VeXE3oYW6b
— Revue de presse Police & Réalités (@PoliceRealites) March 23, 2021
Les voleurs étaient particulièrement intéressés par des Peugeot 3008, 5008 mais aussi par des DS 7. Ces vols, commis entre juillet 2020 et mars 2021, touchaient toute l’Île-de-France. Pour commettre leurs larcins, les voleurs utilisaient des ordinateurs leur permettant de faire démarrer les véhicules en toute discrétion. Ils opéraient généralement la nuit. Selon la police, ces vols ont été commis sans aucune agression. Le préjudice s’élève à 3 millions d’euros. À l’issue de ces arrestations, seulement une dizaine de voitures ont pu être récupérées et redonnées à leurs propriétaires.
Une fois les voitures volées, elles étaient entreposées dans des parkings, basés à Villeparisis et Mitry-Mory, en Seine-et-Marne. Ensuite, soit elles transitaient par les ports de Gennevilliers et du Havre, avant de faire le voyage pour l’Afrique de l’Ouest, soit elles étaient acheminés par la route jusqu’à Hambourg, puis étaient expédiées par bateau, précise Actu.fr qui ajoute que nombreuses d’entre elles ont notamment été envoyées en Côte d’Ivoire.
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