Mi-septembre, dans les Landes, la mère d’un collégien a donné l’alerte. Cette pratique dangereuse, qui consiste à frapper l’arrière de la tête d’un autre élève pour qu’il la baisse, a été amplifiée par les réseaux sociaux.
Depuis quelques jours, un nouveau « jeu » gâche les récréations des élèves: le « jeu de la virgule ». Apparu sur les réseaux sociaux, il peut se révéler très mauvais pour les cervicales des enfants. Dans le département des Landes, un cas a été signalé dans un collège. C’est la mère d’un élève de l’établissement qui a tiré la sonnette d’alarme, vendredi 15 septembre. Si l’enfant va bien, le signalement a été pris très au sérieux, indique La Dépêche. Dès le lendemain, un message à l’attention des parents a été diffusé pour les prévenir de ces agissements. Lundi 18 septembre, le principal du collège a également sermonné l’ensemble des élèves.
Le principe de ce « jeu » est assez simple: il consiste à infliger soudainement une claque à l’arrière de la tête d’un élève, en forçant son cou à réaliser un mouvement de « virgule ». Parfois, l’enfant est pris par surprise. Dans d’autres cas, il est volontaire. Un geste qui peut se révéler très nocif, en particulier pour les vertèbres cervicales de l’élève qui subit ces claques.
Les chefs d’établissement landais avertis du phénomène
Sur TikTok, beaucoup de vidéos circulent et cumulent, pour certaines, plusieurs milliers de vues. Il a quelques mois, déjà, un autre « jeu » dangereux avait surgi à cause de ce même réseau social: « le défi de la cicatrice ». Ce dernier consistait à se filmer en se pinçant très fort le visage. Les marques laissées par ces pincements peuvent ainsi durer plusieurs jours, si ce n’est plusieurs semaines.
Selon Bruno Brevet, aucun autre cas du « jeu de la virgule » n’a été enregistré dans les Landes. Afin d’empêcher toute propagation de ces actes dans les écoles, une note signée du DASEN (directeur académique des services de l’éducation nationale), doit être envoyée, dans les prochains jours, à l’ensemble des chefs d’établissement landais pour les sensibiliser. « Les collégiens ont toujours une capacité à trouver des jeux qui sont des jeux qui peuvent être dangereux pour eux. Donc, sur ce jeu, effectivement, on va attirer l’attention de tous les chefs d’établissement pour qu’ils soient vigilants et éviter que ce phénomène ne se reproduise », affirme Bruno Brevet, le DASEN des Landes.
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