Le président du conseil départemental de Mayenne Olivier Richefou a accusé lundi l’Agence régionale de santé de « stigmatiser » son département en publiant « des chiffres alarmistes » sur la situation du Covid 19 qui ne reflètent pas « la réalité sanitaire ».
« En continuant à publier des chiffres alarmistes, sans mise en perspective et décorrélés des résultats des autres départements, l’ARS (des Pays de la Loire) continue à stigmatiser encore plus la Mayenne aux yeux des Français et de nos voisins européens. En témoigne la décision récente de la Belgique qui place notre département en liste rouge », a déploré M. Richefou (UDI), tout en précisant « n’en vouloir aucunement aux Belges » mais « en vouloir à l’ARS ».
Selon lui, « l’ARS laisse entendre que la situation de la Mayenne serait incontrôlée, alors qu’au contraire toutes les mesures sanitaires, notamment celles concernant le port du masque, sont prises, respectées et appliquées scrupuleusement par la population. »
Il estime que l’évolution des chiffres depuis une semaine montre que « nous parvenons à maîtriser la situation sanitaire ». En outre, il souligne que « la Mayenne ne compte aucune personne en réanimation et que le nombre de décès est resté stable depuis le début de la crise et bien en deçà de la moyenne nationale ».
Depuis lundi, le masque est obligatoire dans tous les lieux publics de 69 communes de la Mayenne, département où les indicateurs « confirment la circulation active du virus », selon une décision de la préfecture de Mayenne.
Plusieurs nouveaux foyers de Covid-19 ont été identifiés la semaine dernière dans le département, touchant principalement des entreprises et des personnes vulnérables ou précaires dans des structures sociales ou médico-sociales.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.