Un pilote de la Garde nationale aérienne du Michigan, aux États-Unis, a reçu une récompense prestigieuse pour avoir réussi un atterrissage périlleux malgré un équipement défaillant.
Le major Brett DeVries, pilote de Warthog A-10 au sein du 107e escadron de chasse de la Garde, a reçu la Distinguished Flying Cross (DFC) le 6 novembre pour son « extraordinaire réussite en vol ». M. DeVries a réussi à faire atterrir son A-10 Thunderbolt II après un grave incident le 20 juillet 2017, sans cockpit ni train d’atterrissage.
Après avoir dérapé sur la piste du centre d’entraînement de préparation au combat d’Alpena, dans le Michigan, le pilote et l’avion ont survécu pour raconter l’histoire.
« Récompensé pour son héroïsme et sa réussite extraordinaire ‘tout à fait particulière, impliquant des opérations hors du commun’, le Major DeVries a rejoint aujourd’hui les rangs d’autres héros américains », a déclaré la Secrétaire de l’armée de l’air Barbara Barrett, en présentant la récompense de M. DeVries à la base de la Garde nationale aérienne de Selfridge, selon l’Air Force Times.
Le capitaine DeVries, son ailier, le commandant Shannon Vickers, et deux autres A-10 s’entraînaient sur le polygone de tir aérien de Grayling, dans le Michigan lorsque le canon de 30 mm de M. DeVries a eu un raté à environ 45 mètres d’altitude.
L’auvent de l’avion a explosé, laissant le pilote exposé à la force soudaine d’un vent de 620 km/h. « C’était comme si quelqu’un m’avait frappé », s’est rappelé M. DeVries dans un communiqué de presse de 2017. « Le choc m’a étourdi pendant un moment. »
Les cartes et les listes de contrôle s’étant envolées, le pilote a réagi rapidement, abaissant son siège pour se protéger du vent et essayant de prendre de l’altitude. Cependant, il avait encore besoin d’aide.
« Il y avait du papier partout. Et j’avais peur d’ouvrir ma liste de contrôle d’urgence, parce que je savais qu’elle allait s’envoler et peut-être être aspirée par un moteur », se souvient M. DeVries.
Remarquant qu’un épais nuage de fumée provenant du canon enrobait l’avion , son ailier s’est approché plus près pour examiner les dommages causés à l’avion de son commandant. Ce que M. DeVries ne pouvait pas voir, c’est que l’explosion avait également endommagé le dessous de l’avion, rendant son train d’atterrissage inutilisable.
Ne sachant pas si son siège éjectable fonctionnerait en essayant de se dégager, le commandant de bord a choisi l’option de rentrer à la base en tandem avec son ailier, en cherchant des solutions au fur et à mesure.
« J’ai pensé que ce n’était certainement pas le bon moment pour que cela arrive, là maintenant » se souvient M. Vickers. « C’était un peu surréaliste, mais en même temps, nous étions concentrés à 100 % sur la tâche qui nous attendait. »
« L’entraînement, c’est ce qui vous sauve, vous et votre ailier », a réfléchi M. DeVriess.
Le pilote s’est vite rendu compte qu’il n’avait pas d’autre choix que de tenter un atterrissage sur le ventre, en espérant que l’intégralité de l’avion tiendrait sans cockpit ni train d’atterrissage. Les responsables de la sécurité de l’A-10 lui ont prêté leur concours par le biais de haut-parleurs, et M. DeVries s’est préparé à l’impact.
Approchant lentement de la piste et du sol, 25 minutes après le problème en vol, M. DeVries a réussi un incroyable atterrissage glissé, guidé par son ailier. En sortant de son avion, le pilote s’est même fait prendre en photo à côté de son appareil endommagé.
Après avoir reçu sa distinction le 6 novembre, le commandant DeVries a également été félicité par le commandant d’escadre, le général de brigade Rolf Mammen, pour avoir fait passer le service avant lui-même.
« Il a démontré un niveau de compétence aérienne auquel nous devrions tous aspirer », a loué Mammen. « En tant que général, je ne peux pas vous dire à quel point je suis fier du commandant DeVries et de toute notre 127e escadron. »
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