Le 26 juillet dernier, plus de 600 migrants africains ont réussi à pénétrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc. L’intrusion la plus importante depuis février 2017 ou 850 immigrants clandestins avaient déjà réussi à franchir la clôture qui sépare l’enclave espagnole du territoire marocain.
C’est un assaut particulièrement violent qui s’est déroulé à Ceuta le 26 juillet dernier. Aux prises avec les membres de la garde civile espagnole qui tentaient de protéger la frontière et de les empêcher de traverser la clôture, les migrants n’ont pas hésité à jeter de la chaux vive et des excréments sur les policiers.
Ils ont également utilisé des aérosols à la manière de lance-flammes artisanaux pour mettre hors de combat les forces de l’ordre espagnoles.
« Afin d’empêcher la Garde civile espagnole d’intervenir dans la zone où les tentatives d’intrusion avaient lieu, les immigrants ont utilisé des équipements défensifs comme des boucliers […] lançant aux agents des récipients plastiques remplis d’excréments et de chaux vive», a déclaré la garde civile espagnole dans un communiqué.
Plus d’une dizaine de gardes ont été blessés et plusieurs ont dû être hospitalisés pour des brûlures au visage et aux bras.
Devenue la première porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe, l’Espagne doit désormais faire face à un flux migratoire illégal sans précédent depuis que l’Italie a refusé d’accueillir davantage de migrants en fermant la route qui passait par la Libye.
Au mois de juin, le gouvernement socialiste au pouvoir en Espagne a annoncé vouloir retirer les barbelés coupants des clôtures qui protègent les enclaves espagnoles au Maroc.
La garde civile demande au contraire des renforts et du matériel antiémeute pour être en mesure de faire face à la pression exercée par les immigrants clandestins.
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