Plusieurs centaines de sans-papiers ont occupé brièvement le Panthéon

12 juillet 2019 19:21 Mis à jour: 13 juillet 2019 11:00

Plusieurs centaines de sans-papiers ont brièvement occupé le Panthéon à Paris vendredi après-midi pour réclamer leur régularisation et un rendez-vous avec le Premier ministre Édouard Philippe, a-t-on appris de sources concordantes.

Environ 700 migrants et leurs soutiens, selon les participants, avaient investi les lieux à la mi-journée, à l’initiative des collectifs « gilets noirs » et « La Chapelle debout », qui soutiennent les sans-papiers.

Ce lieu emblématique de la République française a été progressivement évacué à partir de 16H45 par une sortie située à l’arrière du bâtiment, ont constaté des journalistes de l’agence France Presse (AFP) sur place.

« Toutes les personnes qui se sont introduites dans le Panthéon ont été évacuées », a affirmé le Premier ministre Édouard Philippe vers 19H20 dans un tweet. « La France est un État de droit, dans tout ce que cela implique : respect des règles qui s’appliquent au droit au séjour, respect des monuments publics et de la mémoire qu’ils représentent », a-t-il affirmé.

Trente-sept personnes ont été interpellées « suite à des vérifications d’identité », a-t-on appris de source policière.

Les forces de l’ordre ont procédé à des charges et des tirs de gaz lacrymogènes pour repousser les soutiens et migrants les plus véhéments.

Dans un communiqué diffusé en début d’après-midi, les occupants se présentaient comme « des sans-papiers, des sans-voix, des sans-visages pour la République française » demandant « papiers et logements pour toutes et tous ». « On ne veut plus avoir à négocier avec le ministère de l’Intérieur et ses préfectures. On veut parler au Premier ministre Édouard Philippe, maintenant ! », écrivaient-ils.

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« Il est INADMISSIBLE de voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République », a tweeté Marine Le Pen, estimant que « le seul avenir d’un clandestin devrait être l’expulsion, car c’est la LOI ».

D. S avec AFP

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