Le président pakistanais a été testé positif au Covid-19 le 29 mars, 14 jours après avoir reçu sa première injection avec un vaccin chinois. Le 20 mars, le Premier ministre pakistanais a été testé positif au Covid-19, 2 jours après avoir reçu son inoculation.
Le président pakistanais Arif Alvi a annoncé sur Twitter qu’il avait été testé positif au Covid-19. Lui et sa femme ont été vaccinés avec un vaccin contre le Covid-19 fabriqué par Sinopharm le 15 mars.
وازا مرضت فھوا یشفین
اور جب میں بیمار ہوتا ہوں تو وہی شفا دیتا ہے
I have tested positive for Covid-19. May Allah have mercy on all Covid affectees. Had 1st dose of vaccine، but antibodies start developing after 2nd dose that was due in a week. Please continue to be careful.
— Dr. Arif Alvi (@ArifAlvi) March 29, 2021
Le 20 mars, le Premier ministre pakistanais Imran Khan a été testé positif au Covid-19 après avoir reçu une vaccination le 18 mars. L’épouse d’Imran Khan a également été testée positive au virus. Selon les médias pakistanais de langue anglaise, Imran Khan a annoncé qu’il était complètement rétabli le 30 mars.
Au même moment, le ministre pakistanais de la Défense, Pervez Khattak, a annoncé sur Twitter le 29 mars qu’il avait été testé positif au Covid-19.
Le ministre sortant des Finances, Abdul Hafeez Shaikh, a également été testé positif au Covid-19, selon un message Twitter du 30 mars de Hammad Azhar, le ministre des Industries et de la Production.
Le Pakistan a approuvé l’utilisation d’urgence du vaccin chinois Sinopharm le 5 février et a reçu 500 000 doses à la mi-mars, ce qui porte son stock total à 1 million de doses pour le vaccin, qui nécessite actuellement deux doses.
Le pays a également approuvé l’utilisation d’urgence du vaccin AstraZeneca, du Sputnik V et d’un autre vaccin chinois, le vaccin CanSinoBIO.
Les cas d’infection par le Covid-19 sont en augmentation au Pakistan depuis quelques semaines. Au 30 mars, 663 200 infections et 14 356 décès liés au coronavirus ont été signalés depuis le début de l’épidémie.
Dans une interview accordée à la télévision centrale chinoise (CCTV) le 20 mars, Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a expliqué pourquoi deux doses du vaccin contre le Covid-19 pourraient ne pas suffire et qu’une troisième dose pourrait être nécessaire pour prévenir les infections.
Un médecin chinois, nommé Liu, de la ville de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi, a été testé positif au virus du PCC bien qu’il ait été entièrement vacciné avec deux doses, ont rapporté les médias chinois le 18 mars. Les rapports n’ont pas précisé quel vaccin de fabrication chinoise le médecin avait reçu. Ils n’ont pas fourni d’informations supplémentaires sur ce cas.
Un virologue qui s’est entretenu avec Epoch Times pense que la mauvaise qualité des vaccins fabriqués en Chine et la menace croissante que représentent les mutations du virus du PCC sont à l’origine de ces infections. Le virus du PCC (virus du Parti communiste chinois) est à l’origine de la maladie Covid-19.
La Chine a signalé un taux de vaccination inférieur à 4 %. Le régime chinois fait pression en faveur de la vaccination obligatoire en intégrant les carnets de vaccination des citoyens dans un code de santé numérique sur les smartphones. Ce code sanitaire fonctionne comme un laissez-passer numérique. Sans lui, les gens se voient refuser l’accès aux services publics, aux transports, aux lieux publics, aux établissements commerciaux et aux quartiers résidentiels.
L’édition en langue chinoise d’Epoch Times s’est entretenue avec des citoyens chinois qui ont dit qu’ils pensaient que le régime allait rendre la vaccination obligatoire. Ils hésitaient à se faire vacciner avec des vaccins fabriqués en Chine en raison de problèmes de qualité et d’un manque de transparence. Ils pensaient également que si les informations relatives à la vaccination étaient incluses dans leur code de santé, ces données pourraient être utilisées pour les discriminer et que leurs déplacements seraient davantage limités.
Un essai clinique de phase 3 du vaccin Sinovac, mené au Brésil en janvier, a révélé une efficacité de 50,4 %, ce qui est bien en deçà des affirmations initiales de la société chinoise, qui vantait un taux d’efficacité de 78 %.
Au 25 mars, 10 personnes sont mortes à Hong Kong après avoir reçu des vaccins de fabrication chinoise dans les trois semaines qui ont suivi le début des vaccinations. On ne sait pas si les vaccins ont contribué à ces décès. Les effets indésirables du vaccin contre le Covid-19 ne sont pas signalés en Chine.
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