Le patron de La République en marche, Stanislas Guerini, s’est dit favorable lundi au retour de la taxe carbone à l’issue du grand débat, « à condition (…) que ça ne se fasse pas au détriment des classes populaires ».
« La transition écologique, ça serait une catastrophe de l’arrêter », a justifié le député de Paris, interviewé sur France 2.
LREM va remettre dans le cadre du « grand débat » qui s’est ouvert pour répondre à la crise des « gilets jaunes » une contribution qui « sera ambitieuse en matière d’écologie ». « On n’a pas le droit d’arrêter la transition écologique », a-t-il insisté.
Pour le député, l’argent de la taxe carbone devra être utilisé « pour accompagner ceux qui aujourd’hui ont des difficultés à changer de véhicule, (…) de chaudière ». La taxe devra-t-elle concerner d’abord les plus riches ? « Pourquoi pas », a-t-il aussi répondu.
La secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, avait affirmé dimanche que la taxe carbone « reviendr(ait) peut-être » en fonction du grand débat, soulignant que c’était un « outil efficace ».
Le gouvernement avait annoncé le 6 décembre l’annulation pour 2019 des hausses de taxes sur les carburants, prévues le 1er janvier.
Interrogé par ailleurs sur les difficultés des commerçants face à la répétition des manifestations de « gilets jaunes », M. Guerini a évoqué la possibilité d’« annuler un certain nombre de charges ».
L’agenda derrière l’idéologie du changement climatique
Selon le professeur d’économie Mark Hendrickson, l’enjeu final du changement climatique est le socialisme. Selon le mouvement écologiste actuelle est dominé par une idéologie qui cherche à obtenir un pouvoir gouvernemental massif sur toutes les sphères importantes de l’activité humaine. C’est l’objectif de tous les gouvernements socialistes et progressistes d’augmenter la contrainte et le contrôle du gouvernement, sous forme de taxes ou de nouvelles lois.
L’économiste va même plus loin. Selon lui, au nom du changement climatique, la liberté individuelle doit être restreinte: « L’écologisme n’est que la dernière version de ces idéologies intolérantes – fascisme, socialisme et communisme – qui partagent la vision du monde, soit un endroit gravement perturbé qui ne peut être sauvé que si les gouvernements suppriment les droits individuels et obligent les masses à respecter un plan central conçu par le gouvernement. »
LG avec AFP
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