Un bébé d’un an qui avait contracté le coronavirus de Wuhan après avoir été évacué de l’épicentre du virus à Wuhan, en Chine, s’est complètement rétabli et est sorti d’un hôpital de Singapour.
L’enfant a été évacué le 9 février sans symptômes. L’enfant a été mis en quarantaine lorsqu’il est entré à Singapour, a indiqué le ministère de la Santé sur son site web.
Dans une mise à jour de mardi, l’enfant, appelé « cas 76 » par les autorités sanitaires, « s’est complètement remis de l’infection » et a été « libéré de l’hôpital », selon le Ministère.
Le bébé faisait partie des 174 ressortissants de Singapour et des membres de leur famille qui ont été évacués de Wuhan, selon le Straits Times.
Selon le ministère de la Santé, le bébé a été « placé dans une chambre d’isolement à l’hôpital pour femmes et enfants du KK » jusqu’à sa sortie.
Jusqu’à présent, au moins 81 cas de COVID-19, causé par le nouveau coronavirus originaire de Wuhan, ont été confirmés à Singapour par le Ministère, a rapporté Channel News Asia. Quatre nouveaux cas ont été annoncés mardi, et dans l’ensemble, quatre patients sont dans un état critique.
Trois des nouveaux cas sont liés à l’église Grace Assembly of God. Le quatrième est un membre de la famille d’un ancien patient du COVID-19, ont déclaré les responsables.
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans une conférence de presse mardi, a déclaré qu’il a été « très impressionné » par le ministère de la Santé de Singapour dans ses tentatives pour freiner la propagation du virus, ajoutant que le Ministère, soutenu par l’ONU, n’a « pas trouvé de preuve de transmission dans la communauté ».
La ville-état « ne néglige aucun effort pour tester chaque cas de maladie grippale et de pneumonie. Jusqu’à présent, ils n’ont pas trouvé de preuve de la transmission du virus COVID19 dans la communauté », a-t-il déclaré.
En dehors de la Chine, il y a eu 827 cas de maladie et cinq décès, selon un décompte de Reuters basé sur des déclarations officielles. Plus de la moitié de ces cas ont été enregistrés sur un bateau de croisière mis en quarantaine au large du Japon.
En Chine, des dizaines de milliers de personnes sont soupçonnées avoir été infectées, bien que les utilisateurs des médias sociaux et les journalistes indépendants du pays affirment que le nombre réel est en fait beaucoup plus élevé. Le Parti communiste chinois, au pouvoir, a été accusé par les autorités américaines de ne pas avoir autorisé les experts américains à entrer dans le pays pour étudier le COVID-19.
Impact économique
Le président sud-coréen Moon Jae-in a déclaré que l’économie était dans une situation d’urgence et avait besoin d’être stimulée car l’épidémie a perturbé la demande de produits sud-coréens.
Singapour a annoncé une enveloppe financière de 4,5 milliards de dollars pour aider à contenir l’épidémie dans la ville-état et à en atténuer l’impact économique. Singapore Airlines Ltd. a déclaré qu’elle réduirait temporairement ses vols au cours des trois mois précédant le mois de mai, car l’épidémie réduit la demande de vols touchant et transitant par la principale plate-forme de voyage.
Au Japon, où l’économie était déjà en recul et où l’épidémie a créé des craintes de récession, la propagation du virus a incité Tokyo à limiter la fréquentation des lieux publics tandis que certaines entreprises demandent à leurs employés de travailler à domicile.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.