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Un couple survit à des années de persécution et de souffrances, gardant leur foi et se maintenant en vie l’un l’autre

juin 18, 2019 18:25, Last Updated: juillet 13, 2019 12:28
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La foi et la solidarité d’un mari et d’une femme les ont aidés à survivre à près de 20 ans de persécution brutale de la part du régime chinois, selon un rapport du site en langue chinoise Minghui.org.

Wang Zhimin et son épouse, Li Dongmei, pratiquent le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, une pratique chinoise de méditation et de développement personnel qui respecte le principe d’Authenticité, Bienveillance et Tolérance. Cependant, dans leur pays d’origine, la Chine, une campagne de persécution barbare a été lancée en juillet 1999.

Depuis la persécution, Wang et Li ont perdu des membres de leur famille, leur gagne-pain et même des espaces de vie, a rapporté Minghui le 5 juin, un site Web qui documente la persécution du Falun Gong en Chine.

Cependant, malgré des pressions incessantes et des années de menaces injustifiées et de punitions de la part de la police, Wang et Li se sont toujours soutenus mutuellement et ont maintenu leur foi vivante.

La foi et le dévouement à travers la perte de tout ce qu’ils possédaient

Le mari et la femme ont commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998 dans leur comté natal de Fangzheng, 6 ans après sa présentation au public en Chine. Tous les deux vivent près de Harbin City, la capitale de la province du Heilongjiang dans la région du nord-est de la Chine, historiquement connue sous le nom de Mandchourie. Après avoir appris la pratique, ils ont constaté une amélioration significative de leur bien-être.

Wang assumait les responsabilités les plus indésirables dans son travail, et Li passait de la domination à la docilité à la maison. Leur mariage est devenu agréable et paisible après s’être amélioré par la pratique.

Puis, le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, alors chef du PCC, a lancé une violente persécution contre le Falun Gong. Les organes d’information contrôlés par l’État ont rempli les chaînes de télévision et les journaux de reportages falsifiés contre cette pratique.

En réponse, de nombreux pratiquants de Falun Gong de tout le pays se sont rendus dans les bureaux de leur gouvernement local pour défendre la qualité de leur pratique.

Bien que Li était enceinte de trois mois à ce moment-là, elle s’est rendue avec Wang à Harbin pour présenter une argumentation semblable. Cependant, les représentants de l’administration locale ont refusé toute audience avec eux. À court d’options, ils ont décidé de rentrer chez eux.

Puis, pendant que le couple attendait dans une station pour rentrer chez eux, des policiers armés se sont approchés d’eux. La police les a interrogés sur place au sujet de leurs croyances.

La police armée les a ensuite emmenés au bureau de sécurité du comté de Fangzheng, où ils ont été arrêtés. Malgré leur situation éprouvante, Wang et Li ont eu le courage de continuer les exercices de méditation du Falun Gong.

Une voiture conduisant la nuit dans un épais smog à Harbin City. (VCG via Getty Images)

En réponse, la police locale a fait subir à ces deux personnes des violences verbales et physiques.

C’est là que Li a eu sa première grande perte.

Li a fait une fausse couche à cause de la pression psychologique et des souffrances causées par la police.

Après 15 jours, tous deux ont été relâchés, mais d’autres difficultés les attendaient dehors. Le directeur de Wang à l’autorité portuaire ainsi que le chef de la police locale, Zhang Baochang, ont organisé une classe de lavage de cerveau à laquelle tous les pratiquants de Falun Gong sur ce lieu de travail étaient tenus de participer. Wang et les autres ont été forcés de regarder les bulletins de nouvelles et de lire les journaux qui calomniaient et diffamaient le Falun Gong.

Les souffrances que Wang et Li ont endurées ne les ont pas découragés. En février 2000, ils se sont rendus à Pékin, la capitale chinoise, pour faire entendre leur voix. Ils se sont adressés au bureau du gouvernement dédié à recevoir et résoudre les plaintes des citoyens. Cependant, une fois de plus, ils se sont vu refuser une audience.

Un poste de police inondé à Harbin. (Tao Zhang/Getty Images)

Cette fois-ci, au lieu de simplement rentrer chez eux, ils ont décidé que si le gouvernement ne les écoutait pas, alors les citoyens ordinaires le feraient. Ils se sont rendus sur la place Tian’anmen, également à Pékin, pour dire aux gens la bonté du Falun Gong et encourager les autres à ne pas croire les calomnies du PCC.

À leur insu, ils avaient été suivis par les autorités.

Zhang Baochang, le même chef de la police locale qui avait organisé la classe de lavage de cerveau, est apparu avec le capitaine de police de leur comté. Ils les ont kidnappés et ont battu Wang, le laissant avec des blessures à long terme dans la poitrine. Le couple a également subi des interrogatoires, des menaces et a été contraint de rester debout pendant de longues périodes.

Des femmes marchant dans le smog à Harbin. (VCG via Getty Images)

Après six mois de torture, Wang et Li sont rentrés ensemble chez eux, mais les autorités chinoises les ont bientôt harcelés davantage.

Après leur arrivée, la compagnie de Wang leur aurait extorqué 4 000 yuans (641 euros).

En avril 2001, Wang a été enlevé chez lui et enfermé dans un centre de désintoxication pendant un mois alors qu’il ne consommait pas de drogues. Pendant ce temps, il a dû subir des séances similaires de lavage de cerveau. Li a été laissée à la maison alors que la police locale venait chez elle, harcelant et menaçant sa famille. Leur famille a ensuite subi une autre grande perte.

Le père de Li est décédé à cause du stress d’être constamment harcelé par la police.

Wang a été libéré après avoir été emprisonné pendant un mois, mais pas sans regrets. Il avait signé des déclarations de repentance, disant qu’il s’engageait à abandonner sa croyance pour s’assurer de pouvoir quitter le centre de désintoxication.

La persécution se poursuit des années plus tard

Plus tard, en septembre 2010, la police a fait une descente chez Wang et Li. Ils ont saccagé la maison, volé un ordinateur portable et emmené Wang au poste de police. Il a été interrogé, maltraité verbalement et menacé d’emprisonnement à long terme. Après cinq jours, Wang a été libéré, mais pas avant que la police ne lui ait extorqué 2 000 yuans (320 euros).

En mars 2011, la police de Heilongjiang a mené des raids à grande échelle dans la province pour enlever les pratiquants de Falun Gong. Pour éviter une autre arrestation, Wang et Li ont quitté leur maison et se sont cachés dans d’autres endroits. Ils avaient peu d’argent et avaient de la difficulté à trouver un abri.

Un bâtiment entouré de smog à Harbin. (STR/AFP/Getty Images)

Puis, en septembre 2015, des pratiquants locaux se sont réunis pour poursuivre en justice l’ancien dirigeant chinois Jiang Zemin, la personne responsable de la persécution. Cependant, la police a de nouveau effectué des descentes dans la zone, et Wang et Li se sont à nouveau cachés.

Wang a subi une autre forme de persécution en novembre 2017. Son directeur à l’administration portuaire ainsi que le chef de la sécurité publique ont utilisé de faux prétextes de la politique du régime communiste pour congédier Wang. Toutefois, la loi obligeait ce dernier à continuer de payer des droits de retraite de 14 000 yuans (1 782 €) par année, ce qu’il ne pouvait se permettre.

Comme si les choses n’étaient pas assez mauvaises pour le mari et la femme, Wang a subi un accident vasculaire cérébral en septembre 2018. Ils ont dépensé près de 10 000 yuans (1 292 €) en frais d’hospitalisation, et Wang est toujours incapable de travailler.

L’histoire tragique de Wang et Li est l’une des nombreuses histoires qui ont eu lieu aux mains du PCC, derrière le faux voile d’une économie prospère. Des millions de vies d’autres personnes fidèles ont été ruinées, détruites et perdues à cause des arrestations illégales, de la torture et du prélèvement d’organes commis par le régime chinois.

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