Le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, a estimé qu’il était « impossible » de déterminer combien de migrants de l’Aquarius seraient accueillis par la France, qui va examiner les situations « au cas par cas ».« La France a toujours dit que si (l’Aquarius) avait été à proximité des côtes françaises, le droit s’imposerait. L’Espagne a pris ses responsabilités, il n’est pas question de concours », a expliqué M. Griveaux sur la chaîne France 3.
La France traitera les situations « au cas par cas », a-t-il ajouté, estimant « impossible » de déterminer combien de migrants seront accueillis. « Ils viennent d’accoster, ça prend du temps de savoir de quelle nationalité ils sont, à quel titre ils demandent l’asile… », a fait valoir M. Griveaux. « On va voir quelles sont les différentes situations, les différentes nationalités, ils viennent d’accoster, ça prend du temps, on est sur de l’humain », a-t-il martelé.
Il faut selon lui d’abord régler « la question du traitement médical, de l’accueil ». « La France accueillera s’ils répondent aux critères que nous avons fixés dans la loi, la France prendra sa part », a-t-il assuré. La France a proposé d’accueillir une partie des migrants de l’Aquarius, avait annoncé samedi le gouvernement espagnol en saluant un signe de la « coopération » et de la « solidarité » européennes nécessaires face à la crise migratoire.
DC avec AFP
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