Le chef de la diplomatie thaïlandaise a déclaré mercredi avoir rencontré Aung San Suu Kyi la semaine dernière, lors de la première entrevue de la Nobel de la paix depuis sa détention après le coup d’État de 2021 en Birmanie.
« Il y a eu une réunion, elle était en bonne santé et ce fut une bonne réunion », a déclaré Don Pramudwinai aux journalistes en marge d’une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’Asean à Jakarta, la capitale indonésienne.
Thai Minister Meets Former Leader Aung San Suu Kyi, Detained Since 2021 https://t.co/m8TBxRPbRE pic.twitter.com/ifiMkWowrW
— NDTV News feed (@ndtvfeed) July 12, 2023
Aung Suu Kyi est détenue depuis le putsch de la junte birmane, le 1er février 2021, qui a mis fin à la brève expérience démocratique de Birmanie et a plongé le pays d’Asie du Sud-Est dans une tourmente sanglante.
La lauréate du Nobel, âgée de 78 ans, a ensuite été inculpée d’une série de chefs d’accusation et emprisonnée par un tribunal de la junte pour une durée totale de 33 ans au terme d’un procès qualifié de simulacre par des organisations de défense des droits humains.
M. Don a indiqué à la presse qu’il avait rencontré Mme Suu Kyi dimanche et que celle-ci avait appelé à la reprise des pourparlers pour mettre fin à la crise. « Elle a encouragé le dialogue », a déclaré M. Don. Il a ajouté qu’il plaidait en faveur d’un « engagement avec l’autorité de Naypyidaw », en référence à la junte au pouvoir dans la capitale du pays.
Mme Suu Kyi n’a été vue qu’une seule fois depuis le coup d’État, sur des photos granuleuses prises par les médias d’État dans une salle d’audience dépouillée de la capitale construite par les militaires.
La junte a repoussé les demandes répétées de diplomates étrangers souhaitant la rencontrer, et pendant la majeure partie de son procès, ses avocats n’ont pas été autorisés à s’adresser aux médias. En juin de l’année dernière, elle a été transférée de l’assignation à résidence à Naypyidaw à l’isolement en prison.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.