L’association Francophonie Avenir (Afrav) a attaqué la mairie de Paris en justice. En cause, une plaque commémorative en écriture inclusive, située au sein de l’Hôtel de Ville. Celle-ci rend hommage aux anciens présidents du Conseil de Paris et aux conseillers ayant effectué plus de 25 ans de mandat. Le tribunal administratif doit rendre sa décision le 16 mars prochain.
Sur la plaque commémorative, présente au sein de l’Hôtel de Ville, figurent les inscriptions « Conseiller.e.s de Paris » et « Président.e.s du Conseil de Paris ». En tant que défenseur de la langue française et étant par conséquent opposé à l’écriture inclusive, l’Afrav a porté plainte contre la Mairie de Paris, rapporte Le Parisien.
« On souhaite que la Ville de Paris suive le dictionnaire de l’Académie française »
En mars 2022, l’Afrav avait attaqué la ville de Paris en justice, réclamant que les plaques commémoratives qu’Anne Hidalgo avait fait écrire en écriture inclusive soient remises « dans l’état initial où elles se trouvaient avant cette opération ».
L’Académie française s’est déjà attaquée à l’écriture inclusive, toutefois il s’agit de la première action en justice. « Nous nous appuyons sur la loi Toubon qui dit que la langue est celle enseignée par la République. Or l’écriture inclusive n’est pas enseignée, donc ce n’est pas une langue officielle. Nous, on souhaite que la Ville de Paris suive le dictionnaire de l’Académie française », explique au quotidien francilien le président de l’Afrav, Régis Ravat.
« Anne Hidalgo est une militante de cette écriture »
L’Afrav, qui s’attaque régulièrement aux panneaux bilingues des communes et des institutions, a également mis en avant les décisions de Jean-Michel Blanquer. Lorsque ce dernier était encore ministre de l’Éducation nationale, il avait fait interdire l’écriture inclusive dans les écoles via une circulaire du 6 mai 2021, rappellent nos confrères.
Le président de l’Afrav estime que la mairie a « profité d’une demande de l’opposition de 2015 de réactualiser cette plaque – en inscrivant notamment les dates de décès – pour y mettre de l’écriture inclusive ». « Anne Hidalgo est une militante de cette écriture mais nous ne pouvions pas attaquer ses courriers ou ses outils de communication, il nous fallait un élément gravé dans le marbre comme cette plaque commémorative », ajoute-t-il.
L’audience s’est déroulée au tribunal administratif ce mardi 21 février, néanmoins la décision ne sera rendue que le 16 mars prochain.
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