Une personne qui vient d’apprendre qu’elle est atteinte d’une infection parasitaire se demande immédiatement : « Comment puis-je m’en débarrasser le plus rapidement possible ? » Comme on peut s’y attendre, la médecine conventionnelle prescrit généralement des médicaments antiparasitaires.
Toutefois, ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires négatifs à long terme et sont rarement le premier traitement recommandé par la médecine holistique.
Il est possible de traiter les parasites en combinant des protocoles alimentaires et nutritionnels avec des plantes antiparasitaires. L’objectif de cette approche est de rendre l’organisme inhabitable pour les parasites en les affamant et en soutenant la capacité du système immunitaire à les éliminer.
Il est important de noter une chose avant de commencer : il n’existe pas de méthode unique pour débarrasser l’organisme d’une infection parasitaire, que l’on adopte une approche conventionnelle ou intégrative. Des parasites différents nécessitent des traitements différents. Il est donc important de travailler avec un praticien compétent qui pourra aider à poser un diagnostic précis et à établir le protocole de traitement approprié qui convient le mieux à l’ organisme.
Considérations diététiques
Il est important de se rappeler que l’on nourrit les parasites : notre nourriture est la leur. Il est donc impératif de les priver de leurs sources de nourriture préférées. Les parasites sont particulièrement attirés par les produits laitiers, les sucres sous toutes leurs formes et les aliments transformés. Voyons cela de plus près.
Les légumes : en règle générale, ne consommer que des légumes cuits pendant le nettoyage antiparasitaire. Il est préférable de les consommer cuits au four, rôtis, à la vapeur ou sautés. Éviter de les faire bouillir, car leur valeur nutritionnelle est considérablement réduite.
Éviter le maïs, les petits pois et les pommes de terre, car leur teneur en sucre est plus élevée. Il est préférable de consommer des légumes cuits à faible indice glycémique, tels que les poivrons, le chou, les asperges, les oignons, les tomates, les artichauts, les brocolis, les champignons, les haricots verts, les courgettes, les choux de Bruxelles et les concombres.
Les fruits : les fruits doivent être consommés avec modération en raison de leur teneur en sucre. De petites quantités de sucres de fruits peuvent attirer les parasites dans le tube digestif, où les herbes antiparasitaires seront les plus efficaces. Éviter les fruits en conserve ou cuits.
Les fruits recommandés sont les agrumes (citrons, limes, oranges, pamplemousses), les pommes, les poires, les avocats, les cerises, les pruneaux, les prunes, les fraises et les pêches.
La viande : privilégier les viandes de haute qualité, notamment le bœuf nourri à l’herbe, le poulet élevé en plein air, le poisson sauvage, le veau et l’agneau. En outre, les œufs élevés en pâturage constituent une excellente source de protéines denses en nutriments.
Céréales : les céréales doivent être évitées ou consommées en quantités très limitées pendant le nettoyage des parasites, car elles contiennent des amidons.
Sucres : des quantités très limitées de miel brut, de fruits des moines purs et de stévia peuvent être consommées. En général, il faut éviter d’ajouter des sucres transformés.
Boissons : l’eau est extrêmement importante. Boire au moins la moitié de son poids corporel en cl chaque jour. Par exemple, si le poids est de 70 kg, boire 35 cl d’eau. L’eau est un moyen facile de débarrasser le système des toxines, ce qui accélère le processus d’élimination des parasites. Il est également recommandé d’ajouter du vinaigre de cidre de pomme à l’eau chaude ou d’en consommer deux cuillères à soupe par jour.
Probiotiques et enzymes digestives : un supplément de probiotiques et d’enzymes digestives de haute qualité peut souvent favoriser la santé intestinale et rendre l’intestin moins habitable pour les parasites.
Des aliments tels que l’ail cru, les graines de citrouille, les graines de papaye et les betteraves ont traditionnellement été consommés ensemble pour tuer les parasites. Il est également important de consommer de grandes quantités de fibres, qui peuvent aider à se débarrasser des vers.
Antiparasitaires à base de plantes
De nombreuses plantes antiparasitaires peuvent être extrêmement bénéfiques dans le cadre d’un protocole antiparasitaire.
• Noix noires : les noix noires contiennent de la juglone et des tanins qui éliminent les microbes du gros intestin. Elles peuvent également agir comme laxatif, en expulsant les parasites de l’organisme.
• Clous de girofle : les clous de girofle sont naturellement antiseptiques et antiparasitaires. Ils aident à tuer les œufs et les vers parasites dans les intestins. Ils peuvent également être consommés en tant que traitement d’entretien pour aider à prévenir les infections parasitaires futures.
• Ail cru : l’ail cru est utilisé pour lutter contre les vers parasites de l’intestin. Il contient des acides aminés soufrés qui sont naturellement antiparasitaires.
• Graines de mimosa pudica : lorsque l’on consomme du mimosa pudica, les graines se transforment en un gel gélatineux qui peut adhérer aux parasites et aux autres toxines, ce qui permet de les éliminer de l’organisme.
• L’absinthe : l’absinthe est une plante vivace apparentée à la famille des marguerites et peut être consommée fraîche ou séchée. Elle est utilisée pour éliminer tous les types de vers, y compris les ascaris, les ténias et les oxyures.
• Graines de papaye : les graines de papaye peuvent être utiles pour éliminer les vers et débarrasser le système des toxines qu’ils produisent.
• Épine-vinette : l’épine-vinette est une herbe et une baie qui contient de la berbérine, un composé qui s’est avéré efficace pour tuer les ténias.
• L’hydraste du Canada : l’hydraste du Canada contient également de la berbérine et il a été démontré qu’elle tue les parasites, y compris le Giardia et les ténias.
• Raisin d’Oregon : cette belle petite plante aux fleurs jaunes et aux baies semblables à celles du raisin contient de la berbérine, comme l’épine-vinette et l’hydraste du Canada. Elle possède de fortes qualités antiparasitaires, ce qui en fait un autre outil efficace pour traiter les infections parasitaires.
• Anis : l’huile d’anis a été utilisée historiquement à petites doses pour expulser les parasites intestinaux. Il s’agit d’un traitement plus doux que les autres plantes antiparasitaires.
L’homéopathie
L’homéopathie est un autre moyen utile de traiter les infections parasitaires. Comme toujours, il est impératif de travailler avec un clinicien ou un homéopathe formé et compétent. Lorsque l’on rencontre un homéopathe, il ou elle prend en compte un grand nombre de facteurs, y compris la constitution physique, le mode de vie et les symptômes que l’on présente.
Voici quelques remèdes homéopathiques courants contre les parasites :
• Cina : traditionnellement utilisé pour les infections par les vers filiformes, les vers ronds ou les ascarides, le cina peut également aider à soulager les maux d’estomac ou les démangeaisons anales causés par ces parasites.
• Cuprum Oxidatum Nigrum : ce médicament homéopathique aide à soulager l’inconfort intestinal et les problèmes digestifs causés par les vers, ainsi que les ballonnements et les démangeaisons.
• Indigo : l’indigo est souvent utilisé pour traiter les enfants qui souffrent d’ascaris dans l’estomac. Ces vers peuvent causer des douleurs extrêmes et l’indigo peut aider à soulager les symptômes.
• Teucrium, (germandrée petit chêne) : cette plante est le plus souvent utilisée pour éliminer les vers chez les enfants et les adultes.
• Podophyllum : cette plante est utilisée depuis des siècles pour traiter l’inconfort intestinal, les crampes douloureuses ou la diarrhée. Elle est utilisée pour expulser les vers du tube digestif.
• Spigelia : la spigelia est surtout utile pour les oxyures ou d’autres vers lorsque les symptômes comprennent des démangeaisons, des chatouillements ou des reptations.
• Sabadilla : cette plante aide à soulager les démangeaisons et la sensation de ramper pendant les infections par les vers et aide à débarrasser l’organisme des ténias, des ascarides et des oxyures.
Les parasites peuvent aider à traiter les maladies auto-immunes
Bien que nous ayons évoqué certains aspects négatifs des infections parasitaires, il est important de noter que la recherche indique certains avantages potentiels des parasites. L’introduction des helminthes, une classe de vers qui comprend les ankylostomes et les trichocéphales, a donné des résultats prometteurs dans le traitement de maladies auto-immunes, dont la maladie de Crohn. Il est intéressant de noter que la maladie de Crohn est une affection relativement rare dans les pays sous-développés où les helminthes sont fréquents dans la population.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour continuer à explorer cette corrélation potentielle, mais il s’agit d’une possibilité passionnante. Les parasites sont perçus comme quelque chose d’entièrement négatif, et bien que ce soit le cas pour de nombreuses personnes, il convient de considérer qu’ils peuvent être utiles pour les personnes souffrant de certaines maladies auto-immunes spécifiques.
Conclusion
Si des parasites sont diagnostiqués, ne pas se décourager — il y a des mesures tangibles et claires que l’on peut prendre pour commencer à guérir de l’infection. Même si la guérison ne se fera pas du jour au lendemain, chaque changement alimentaire que l’on fait pour éliminer les aliments dont se nourrissent les parasites fait une différence dans l’élimination de l’infection doit nous encourager.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.