Les manifestations contre le communisme au Pérou continuent de se multiplier dans la capitale du pays. Ce dimanche, des milliers de citoyens ont participé à la « marche pour un Pérou démocratique » afin d’exiger la démission du président de gauche radicale Pedro Castillo.
Depuis que M. Castillo a pris ses fonctions à la fin du mois de juillet, les Péruviens n’ont cessé de défiler pour manifester contre l’installation d’un gouvernement de gauche dans le pays.
Des citoyens ont manifesté devant les sièges de la Direction anti-terroriste (DIRCOTE) et de la Direction des enquêtes criminelles (DIRINCRI) contre le gouvernement.
Avec des slogans tels que « Non au communisme ! », « Sentier [lumineux], écoutez, le peuple est en lutte ! » et « Liberté pour la presse ! »
« Le gouvernement a menti à la population. M. Castillo a affirmé être un démocrate et a nommé des ministres terroristes, tous liés au terrorisme », a expliqué une femme, Karen Saenz, à Reuters, le 15 août.
Et d’ajouter : « Le Pérou ne veut pas de terrorisme ! »
« Nous voulons vivre en liberté sur le plan politique et économique », a déclaré un homme à CNN Espagne.
Une manifestante a exhorté les forces armées du pays à intervenir contre le président de gauche. « Le commandement interarmées doit nous défendre. Ils ont juré de défendre la patrie et ils ont juré de défendre les Péruviens », a-t-elle déclaré.
C’est le troisième week-end consécutif que les citoyens descendent dans les rues du pays pour exprimer leur rejet d’une dictature communiste.
Selon un sondage publié dimanche dernier, M. Castillo est le président péruvien dont le taux d’approbation est le plus bas de ces 20 dernières années, depuis son entrée en fonction, avec 45 % de désapprobation.
Parallèlement, le Premier ministre Guido Bellido, qui a financé illégalement sa campagne électorale et qui a été mis en examen par le ministère public pour « apologie du terrorisme et blanchiment d’argent », a un taux de désapprobation de 59 %.
Le journal local El Comercio a révélé dimanche que le parti marxiste Perú Libre aurait financé la campagne électorale de M. Bellido avec de l’argent provenant de paiements illicites effectués par des fonctionnaires du gouvernement régional de Junín, une province du centre du Pérou.
Dans le cadre de cette affaire, le Premier ministre a été mis sous enquête en même temps que le dirigeant et fondateur de Perú Libre, Vladimir Cerrón, et 15 autres personnes.
Guido Bellido est également accusé d’apologie du terrorisme après avoir rendu hommage à Edith Lagos, l’une des plus célèbres terroristes du Sentier Lumineux, dans les années 1980.
Cette information intervient alors que le cabinet de M. Castillo n’a pas encore reçu le vote d’investiture du Congrès, où l’opposition exige le départ de plusieurs ministres de gauche.
La session pour le vote d’investiture est prévue le 26 août.
Avec des informations fournies par EFE (EFE est la principale agence de presse en langue espagnole au monde).
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