Le gouvernement danois a annoncé vendredi resserrer sa politique migratoire, après les négociations sur le budget 2019 avec son principal allié, la formation anti-immigration DF.
« C’est un changement de paradigme dans la politique des étrangers« , s’est félicité Peter Skaarup, chef du groupe Parti populaire danois (DF) au Parlement à l’issue des discussions. « Un plus grand nombre de réfugiés ne doit rester au Danemark que temporairement au lieu d’y rester de manière permanente« , a résumé le ministère des Finances dans un communiqué.
« On ne doit pas faire des réfugiés des immigrés« , avait dit le Premier ministre Lars Løkke Rasmussen plus tôt dans le mois, appelant à une autre occasion à « veiller à ce que les personnes retournent dans leur pays quand les problèmes qui les avaient fait le quitter ne sont plus au rendez-vous« .
Le projet de loi de finances prévoit notamment de regrouper dans un centre sur une île habitée les délinquants en instance d’expulsion et les demandeurs d’asile criminels ne pouvant être renvoyés dans leur pays, et la possibilité d’instaurer un plafond au regroupement familial « quand la situation l’exige« .
Le montant des prestations sociales pour les nouveaux arrivants va diminuer de 150 à 270 euros selon la situation familiale du récipiendaire. Des fonds sont alloués pour prolonger le contrôle temporaire aux frontières instauré début 2016.
Sur les dix premiers mois de l’année, le Danemark a accordé l’asile à 1.345 personnes, et près de 3.000 demandes ont été déposées.
Dans un rapport publié mardi, Statistiques Danemark estime qu’entre « 2018 et 2060, le nombre d’immigrés d’origine non occidentale dans la population va augmenter de 49%« .
HS avec AFP
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