Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi au leader de la majorité au Sénat Mitch McConnell (Parti républicain, Kentucky) qu’il est trop tôt pour cesser de se battre pour renverser l’élection, alors que le sénateur de longue date du Kentucky a félicité Joe Biden à la suite du vote du collège électoral.
« Mitch, 75 000 000 VOTES, un record pour un président en exercice (et de loin) », a écrit Trump à M. McConnell, soulignant le soutien qu’il reçoit des Américains.
Il est « trop tôt pour abandonner », a poursuivi Trump. Le « Parti républicain doit enfin apprendre à se battre », a-t-il déclaré. « Les gens sont en colère ! »
Ces remarques ont été partagées dans un article du Daily Mail rapportant que des républicains ont critiqué M. McConnell après qu’il a fait ses remarques concernant Joe Biden, au Sénat mardi.
Mardi et mercredi, M. McConnell a attiré une tempête de commentaires négatifs.
« Tout ‘républicain’ ne se battant pas pour cette victoire écrasante de @realDonaldTrump en 2020 ; soutient la prise de contrôle de l’Amérique par le Parti communiste chinois », a écrit Marjorie Taylor Greene, membre du Congrès élu, républicaine de Géorgie, sur Twitter.
Le lieutenant général à la retraite Michael Flynn a écrit que « des millions, et des millions, et des millions » d’Américains « soutiennent » les contestations judiciaires du président Trump.
« Nous n’allons pas échouer ni nous recroqueviller comme certains membres du Parti républicain l’ont fait », a tweeté M. Flynn, qui a récemment été gracié par Trump.
Les organisateurs de la manifestation « Halte au vol » ont menacé de mettre à l’écart tout sénateur qui ne se joindrait pas à la lutte pour contester les résultats des élections.
Le député Mo Brooks (Parti républicain, Alabama) a déclaré qu’il contesterait le vote du collège électoral lors de la session conjointe du mois prochain. Mme Taylor-Greene, après avoir prêté serment, a déclaré qu’elle ferait de même et, en attendant, le sénateur Rand Paul (Parti républicain, Kentucky) a déclaré aux journalistes qu’il envisageait une démarche similaire. Le représentant élu Barry Moore (Parti républicain, Alabama) a également indiqué qu’il se joindrait aux autres.
« Nous sommes toujours en train d’examiner tous les aspects juridiques des affaires, et nous prendrons notre décision après avoir vu toutes les contestations juridiques », a déclaré le sénateur Paul à CNN le 10 décembre.
Pour contester les votes du collège électoral d’un État, au moins un membre de la Chambre et un sénateur doivent s’y opposer. Ensuite, une série complexe de votes et de débats s’ensuivra.
Un porte-parole du sénateur Mitt Romney (Parti républicain, Utah) a déclaré à Epoch Times, il y a environ une semaine, que la contestation des votes est de la « folie », mettant l’emphase sur un commentaire public fait par le sénateur de l’Utah.
« Il aurait dit qu’affirmer ‘ne suivons pas le vote du peuple, faisons plutôt ce que nous voulons’ ne serait pas la façon dont une République démocratique devrait fonctionner », a déclaré M. Romney aux journalistes à Washington.
D’autre part, quatre sénateurs ont exprimé leur ouverture à la contestation des résultats.
Lundi, plusieurs partis républicains dans des États clés ont déclaré que leurs électeurs avaient voté pour M. Trump et le vice-président Mike Pence, affirmant qu’ils faisaient les démarches pour que les contestations juridiques de M. Trump restent ouvertes.
Au cours du mois dernier, M. Trump a allégué qu’il y avait eu une fraude électorale importante qui a fait basculer la course à la présidence de lui à Biden. Ses avocats ont tenté de contester les résultats dans des procès intentés dans le Michigan, le Wisconsin, la Pennsylvanie, l’Arizona, le Nevada et la Géorgie.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.