Omicron : jusqu’à 70 % de risques en moins d’être hospitalisé, selon l’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni

Par Alexander Zhang
29 décembre 2021 20:40 Mis à jour: 29 décembre 2021 20:40

Le variant Omicron du virus du Parti communiste chinois (PCC) est jusqu’à 70 % moins susceptible d’entraîner une hospitalisation, selon l’UK Health Security Agency, (UKHSA), l’agence britannique de sécurité sanitaire.

Selon les conclusions préliminaires de l’agence gouvernementale, le risque d’hospitalisation pour un cas infecté par le variant Omicron est faible par rapport au variant Delta.

Selon les estimations, une personne atteinte du variant Omicron est 45 % moins susceptible de se rendre aux urgences qu’une personne atteinte du variant Delta. Quant à ses chances d’être hospitalisée, elles sont réduites de 70 %.

On pense que le variant Omicron infecte davantage les personnes ayant déjà été atteintes du Covid-19. En effet, 9,5 % des personnes ayant eu le Covid-19 sont touchées par le variant Omicron.

Le variant Omicron semble également échapper plus efficacement que les variants précédents à la protection conférée par les vaccins. Si une injection de rappel  pourrait fournir une meilleure protection contre le variant, les données suggèrent que cette protection commence à diminuer 10 semaines après la dose de rappel.

Les conclusions de l’UKHSA concordent avec celles de deux études publiées le 22 décembre, suggèrant une dangerosité relativement faible du variant Omicron.

Des chercheurs de l’Imperial College London ont estimé que les patients atteints du variant Omicron étaient de 20 à 25 % moins susceptibles d’avoir recours à des soins hospitaliers que ceux atteints du variant Delta. Selon eux, ils sont aussi de 40 à 45 % moins susceptibles d’être hospitalisés pour une nuit ou plus.

Les chercheurs pensent également que l’immunité naturelle, ou la protection conférée par une infection antérieure, réduit le risque d’hospitalisation de 50 % et le risque d’une hospitalisation d’une nuit ou plus de 61 %.

Les auteurs d’une étude intitulée « Early Pandemic Evaluation and Enhanced Surveillance of Covid-19 » (Évaluation précoce de la pandémie et surveillance renforcée du Covid-19, ntd.), couvrant l’ensemble de l’Écosse, ont déclaré que le variant Omicron représentait une réduction de deux tiers du risque d’hospitalisation par rapport au variant Delta.

Le 24 décembre, Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique au King’s College de Londres et responsable scientifique de l’application ZOE COVID Study, a déclaré que les prmières données, basées sur environ 2 500 cas probables signalés sur l’application, suggèrent que le variant Omicron est plus bénin que le variant Delta.

Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, a qualifié ces données de « prometteuses ».

Toutefois, il a prévenu que les cas liés au variant Omicron « continuent d’augmenter à un rythme extraordinaire » et que « les admissions à l’hôpital sont en hausse ».

M. Javid a déclaré que l’analyse des données est encore au « stade préliminaire » et qu’il est encore « trop tôt pour déterminer les prochaines étapes ».

Il a déclaré que le gouvernement « continuera à surveiller les données d’heure en heure », et exhorte les citoyens à « demeurer prudents ».


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