Quinze personnes ont été mises en examen après un incendie qui avait entièrement détruit la mairie de Persan (Val-d’Oise) et endommagé le poste de police municipale lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel fin juin, a annoncé samedi le procureur de Pontoise.
Les mis en cause ont tous été placés sous contrôle judiciaire, indique à l’AFP le procureur Pierre Sennès qui n’a pas souhaité préciser leurs âges ni fournir davantage de précisions.
Interpellés mardi à leurs domiciles, ils ont été mis en examen des chefs de destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou dégradations de biens.
Plus de 2000 personnes jugées
La mairie de Persan, située à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Paris, a été « entièrement détruite par incendie dans le cadre des émeutes urbaines ainsi que le poste de police municipale voisin » dans la nuit du 30 juin, avait précisé le parquet de Pontoise, dans un communiqué.
Au 1er août, 2107 personnes ont été jugées, 1989 ont été condamnées, dont 90% « à une peine d’emprisonnement », selon le ministère de la Justice.
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