Les agents municipaux de Vieux-Boucau-les-Bains (Landes) n’ont pas la vie facile, victimes d’incivilités de la part de certains habitants de la commune parce que leurs engins sont trop bruyants. La mairie leur apporte tout son soutien.
Des habitants de Vieux-Boucau-les-Bains ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis des employés municipaux, leur reprochant de faire trop de bruit en passant la débroussailleuse ou la tondeuse.
« Les nuisances sonores passagères qu’ils provoquent ne justifient en rien les incivilités »
« Ces derniers temps, des propos agressifs et même des insultes sont adressés aux employés municipaux lorsqu’ils passent la balayeuse, tondent ou fauchent. Le matin, on leur reproche de passer trop tôt et l’après-midi de déranger la sieste… » a écrit ce jeudi 5 mai sur Facebook la mairie de cette charmante station balnéaire.
Consciente que les travaux de ses équipes sont « parfois bruyants », la mairie rappelle que ceux-ci n’en sont pas moins « nécessaires pour assurer l’entretien de la commune au quotidien ». Elle conclut son message en soulignant que « les nuisances sonores passagères qu’ils provoquent ne justifient en rien les incivilités inacceptables dont sont victimes nos équipes ».
« Nous faisons tout pour éviter une agression »
De leurs côtés, les employés municipaux font ce qu’ils peuvent pour être conciliants. « Nous faisons tout pour éviter une agression », explique l’un d’eux à France Bleu. Il admet que sa débroussailleuse est bruyante mais il ne la passe « pas avant 7 heures du matin » et « évite de débroussailler sous les fenêtres ». Pourtant, « certains administrés se plaignent du bruit et des dégâts » causés par les engins et se comportent même « de manière agressive » envers ces travailleurs, qui doivent encaisser ces incivilités. « Quand on travaille, ça ne fait jamais plaisir », déplore cet homme qui trouve que « les gens sont énervés pour rien ».
« On n’a pas l’impression de causer des dégradations importantes au point de s’énerver d’en venir à des menaces », souligne encore l’agent communal. Il estime que « même s’il y a des machines qui passent à 8 heures du matin, il y a quand même pire ! »
Fort heureusement, d’autres habitants de la commune sont compréhensifs, et tout comme la municipalité, leur apportent leur soutien.
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