Mardi 16 novembre, quelque 150 techniciens et techniciens supérieurs des hôpitaux publics se sont rassemblés aux abords du ministère de la Santé à Paris pour réclamer des hausses de salaires, se disant « oubliés » du Ségur de la santé.
Cadres chargés de veiller à nourrir les patients, laver leurs draps, entretenir les équipements médicaux comme les respirateurs, maintenir l’alimentation électrique en continu des bâtiments ou encore « coder » les interventions médicales pour l’assurance-maladie, ils se déclarent en « colère » de ne pas avoir été revalorisés au même titre que les soignants.
« Sans nous, il n’y a pas d’hôpital. Olivier Véran, il faut sortir le carnet de chèques. Le Ségur, c’est aussi pour nous », ont clamé les manifestants.
Personnels d’encadrement, ils disent gagner désormais par mois « 800 euros de moins qu’un cadre paramédical, 200 euros de moins qu’un infirmier, et moins aussi qu’un aide-soignant », a déploré Rémy Senouillet, de la CGT, en assurant qu’ils s’étaient eux aussi « mobilisés dans l’urgence » contre le Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
« Les primes ne compteront pas pour la retraite »
Leurs principales revendications : revalorisation des grilles indiciaires, intégration de l’indemnité dans le calcul de la retraite, et passage des techniciens supérieurs en catégorie A de la fonction publique hospitalière.
Âgé de 56 ans, Francis Dodray, responsable électrique des hôpitaux parisiens Trousseau et Rothschild, déplore particulièrement le fait que « les primes ne compteront pas pour la retraite ».
« 40% du salaire est sous forme d’indemnités, si bien que nous perdons 48% de notre salaire à la retraite », insiste Rémy Senouillet.
Une délégation syndicale a été reçue une heure au ministère pour présenter ses revendications mais sans rien obtenir, a expliqué le syndicaliste en évoquant une possible nouvelle journée de mobilisation.
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