Les tests de dépistage rapide du coronavirus de l’entreprise strasbourgeoise Biosynex sont déjà utilisés dans des pays européens comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce. Alors que la société est prête à fournir à la France les outils nécessaires au dépistage massif de la population, la Haute Autorité de Santé n’a toujours pas validé son test.
D’après le président de Biosynex, Larry Abensur, qui s’est exprimé auprès de France Bleu, les tests conçus par son entreprise bénéficient du marquage CE, ce qui « veut dire qu’ils sont commercialisables en Europe ».
Cependant, « pour ce qui est de la France, nous pourrions les commercialiser auprès des biologistes, néanmoins nous restons dans l’attente d’une position de la Haute autorité de santé qui préconiserait en plus leur remboursement par la sécurité sociale ».
Les hôpitaux français ont déjà passé des commandes importantes, mais la diffusion à grande échelle des tests de Biosynex, qui fait partie des leaders dans le domaine des tests de dépistage rapide, est freinée par le non remboursement du nouveau test.
Actuellement, 100 000 tests de dépistage du virus du PCC sortent chaque jour des usines du partenaire chinois de l’entreprise alsacienne.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
Les hôpitaux « peuvent faire le test sous leur responsabilité », assure M. Abensur. « Mais si il y a une demande des laboratoires, je pense que ces tests pourront être faits bientôt mais ne seront pas remboursés », regrette-t-il.
Les tests de diagnostic rapide produits par Biosynex sont vendus au coût unitaire de 10 euros.
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