Christophe Castaner veut « une remise à plat du plan d’action » contre les bandes dans les quartiers

26 octobre 2018 15:47 Mis à jour: 26 octobre 2018 15:47

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a souhaité jeudi « une remise à plat du plan d’action » contre les bandes, avec notamment l’instauration de « référents dans chaque commissariat » et une « cartographie » de ces groupes « cage d’escalier par cage d’escalier ».

Avec des « moyens nouveaux en effectifs humains » et de « nouvelles modalités d’intervention », le gouvernement entend « mener un combat sans faille contre les bandes et contre la violence qui aujourd’hui semble devenir un espèce de sport national », a déclaré le ministre lors d’un déplacement dans le 19e arrondissement de Paris.

Les rivalités de bandes dans l’est de Paris et la banlieue nord de la capitale ont été à l’origine de plusieurs décès d’adolescents ces derniers mois.

« En deux ans, huit jeunes hommes sont morts dans ces combats sur Paris. C’est totalement inacceptable et donc je souhaite vous annoncer que nous allons remettre à plat le plan de lutte contre les bandes », a déclaré Christophe Castaner.

« Cage d’escalier par cage d’escalier, mètre carré par mètre carré »

« Je souhaite que nous fassions évoluer notre approche du renseignement, (…) que nous fassions une approche par individu », a-t-il souligné, réclamant « une cartographie précise des différents lieux occupés par ces bandes, cage d’escalier par cage d’escalier, mètre carré par mètre carré ».

Dans les services de police judiciaire, « nous spécialiserons des femmes et des hommes qui seront en charge du suivi, avec le procureur de la République, de ces bandes », a-t-il ajouté, en prônant également l’instauration « dans chaque commissariat de référents (…) en charge du suivi des bandes ».

« La violence de ces bandes est totalement inacceptable. Je ne laisserai pas des jeunes de bandes devenir les maîtres d’un quartier et terroriser un quartier. (…) Nous répondrons par la fermeté à ces comportements », a-t-il affirmé.

« La place des jeunes est à l’école, au collège, au lycée, elle n’est pas dans la rue à 02H00 du matin, elle n’est pas de vivre ces scènes de violences terribles qui hélas se banalisent », a-t-il lancé.

Dix jours après la mort d’un jeune de 13 ans à la suite d’une altercation entre bandes aux Lilas (Seine-Saint-Denis), un adolescent de 16 ans a été tué par arme blanche dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une rixe dans le 19e arrondissement de Paris.

D. S avec AFP

 

 

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